Opinions

Edito. Une question de culture

Certains textes inaugurent la rupture, et le Code de bonnes pratiques dans les Établissements et entreprises privés (EEP) en est un. Ce code matérialise un virage crucial vers une nouvelle ère de rigueur et de transparence. En lieu et place d’une simple charte indicative, c’est désormais un décret, à portée juridique pleine et entière, qui fixe le cap.

Depuis la dernière charte de gouvernance, adoptée par circulaire en 2012, les priorités ont été recadrées. Reddition des comptes, parité, traçabilité, anticorruption…, ces exigences sont maintenant ancrées juridiquement, pour que la gouvernance des EEP monte en gamme. Le cap de la sensibilisation et des bonnes intentions est dépassé.

Place au pilotage intelligent, à l’évaluation par objectifs et au quadrillage des missions. Et c’est l’Agence nationale de gestion stratégique des participations de l’État qui jouera le rôle de maestro dans cette vision. Elle porte, pour les illustrer, les notions de création de valeur, de transparence patrimoniale et de cohérence stratégique.

Centralisation des orientations, suivi des performances, gouvernance active des participations : l’agence incarne ce que doit être le secteur public du XXIe siècle : un secteur d’action et d’efficacité. Reste la mise en œuvre. C’est sur ce terrain, dans les conseils d’administration comme dans les bilans de performance, que se jouera la crédibilité de cette réforme. Le nouveau Code est là, il fixe des standards. Reste à en faire une culture.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO



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