Opinions

Chaude, chaude… la rentrée

Plus que trois mois et demi avant que 2017 s’éteigne, avec très peu de réalisations au compteur. Une année marquée par un blocage historique et un mouvement de protestation sans précédent qui auront au final coûté cher à l’économie nationale. Aujourd’hui, il est question de rattraper le temps perdu et de se lancer dans une dynamique très rapide. Il faut rappeler au docteur El Othmani qu’il ne lui reste que quatre années d’un mandat crucial pour le pays.

Autant dire que le PLF 2018 devra prendre cette donne en considération et figurer un plan exceptionnel. Traiter les dossiers chauds, s’atteler aux priorités du pays, récupérer au moins 1% du PIB, dilapidé par un échec de gestion des crises, se tourner résolument vers les jeunes, faire preuve de créativité dans l’élaboration des solutions d’emploi, revoir notre système éducatif, redéfinir nos valeurs et, last but not least, rétablir la confiance. Et c’est justement là qu’il faut avoir l’audace de voir la vérité en face et se dire «on n’a plus le choix»! Il faut se lancer pour éviter le chaos. Et ce gouvernement, en dépit des divergences qui le déchirent et des tirs croisés sous la table, peut réussir les quatre années qui lui restent, mais à des conditions qu’il faut rappeler.

Primo, le pacte de la majorité doit fonctionner à plein régime pour permettre à l’Exécutif d’avancer dans la convergence avec sérénité. Secundo, le cabinet El Othmani doit être investi d’une volonté politique sans faille pour ne reculer devant aucun obstacle et, enfin s’attaquer, fusil à l’épaule, aux dossiers qui fâchent, notamment la rente, la prévarication, la gabegie… El Othmani a de quoi laisser sa touche et démentir toutes les médisances balancées sur la place publique. 



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