Édito. Le monde des entreprises se divise en deux catégories
C’est avec beaucoup d’intérêt que nous avons reçu au siège d’Horizon Press, durant le mois de mai, un panel d’experts, pour débattre de la Responsabilité sociale et environnementale (RSE). Une pratique qui est désormais obligatoire pour les entreprises cotées en Bourse. Aïcha Kouraich, directrice QHSE et RSE des Eaux minérales d’Oulmès, Radia Cheikh Lahlou, directrice générale de l’agence Déclic et conseil en RSE, Zineb Bennouna, directrice RSE et Communication de Lafarge-Holcim Maroc, et Mourad Benhammacht, directeur du Capital humain, de la RSE, du Juridique et de la Compliance de Sothema, ont participé à cette table ronde qui ne passera pas inaperçue dans l’ensemble de nos supports de presse.
Aujourd’hui, le petit monde des entreprises marocaines se divise en deux catégories. Il y a ceux qui implémentent la RSE et ceux qui préfèrent ne pas le faire. Un pas important à franchir étant donné que toute négligence par rapport à la responsabilité sociétale aura, à coup sûr, un impact sur l’entreprise. Les investisseurs font souvent une due diligence sur les aspects environnementaux, sociaux et de bonne gouvernance de l’entreprise. C’est donc un véritable «business model» qui est censé éclore pour la bonne marche des entreprises.
Durant notre débat, Mourad Benhammacht a expliqué qu’une initiative RSE ne peut pas être «top-down», mais «bottom-up» (partir du bas). Par exemple, pour le site de Sothema à Bouskoura, il a fallu prendre en compte l’employabilité des jeunes de la région. Point essentiel donc : la RSE ne doit pas répondre qu’à l’externe. Le volet interne, dans ses différentes composantes, est crucial. On parle de diversité, d’inclusion, d’équité, de rémunération et de conditions de travail. Tout un équilibre à tenir.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO