Opinions

Séïsme économique

Hier, les grandes firmes internationales réunissaient leurs cellules de crise. Et pour cause!: Le retrait des USA de l’accord du nucléaire iranien présente de gros risques économiques. En effet, il n’aura pas fallu plus d’une heure, après l’allocution guerrière de Donald Trump, pour que son ambassadeur à Berlin ne fasse une sortie devant la presse, sommant les constructeurs automobiles allemands de se retirer d’Iran. Rien que cela!. Timing chronométré, discours peu courtois… L’administration Trump est plus que jamais déterminée à imposer sa politique; quitte à renier tous ses engagements, pourtant signés en grande pompe il y a peu. Trump ne recule devant rien et n’est pas prêt de changer de discours, ni de manière. Toujours hautain, déterminé, tapant du poing sur la table et apposant avec fierté sa signature qui enterre l’ère Obama, il se fiche éperdument de ceux qui évoquent un discrédit des USA. Total, Shell, Peugeot, Renault, Mercedes, Audi, BMW étaient les premiers concernés par la suppression unilatérale de l’accord précité.

L’avertissement de l’ambassadeur américain à Berlin n’est pas tombé dans l’oreille d’un sourd. La presse économique européenne évoque déjà un plan de retrait des marques précitées,  en dépit d’une menace française de recourir à   l’OMC. Les avertissements de Trump ne leur laissent guère le choix: un retrait d’Iran ou la fermeture du premier marché mondial -les USA- assortie de grosses amendes s’élevant à des milliards de dollars. Bienvenue au Far West, un monde -ou plutôt une jungle- où la voix qu’on entend le plus est la plus importante, et où les autres n’ont qu’à suivre le «maître». Trump a en tout cas honoré son engagement de mettre le monde «upside down».



Informel : derrière les chiffres du HCP


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page