Opinions

«Fake promesses» !

Le mouvement de boycott est riche en enseignements. On peut en tirer chaque jour et en débattre. Tenez, ce mode de communication improvisé par le gouvernement, ou plutôt -question d’être plus précis- par le premier parti de la majorité, relève tout simplement de la mascarade. Fallait-il qu’un ministre fasse, chaque jour, une sortie pour matraquer le même discours, celui qui défend bec et ongles des sociétés du secteur privé, quitte à se mettre à dos toute la population? Je me demande dans quelle école de com’ les ténors du PJD ont vu cela, et qui leur a fait enfiler le costume de directeur de communication des entreprises concernées.

Dans ce contexte, on n’a pas le droit d’improviser, on met en place une cellule de crise dont le premier objectif est de désamorcer la tension, et non de l’exacerber. Or, un discours arrogant au début et menaçant à la fin ne peut en aucun cas contribuer à la solution. Et puis, fallait-il brandir l’épouvantail d’une loi contre les «fake news» dans ces conditions? Oui, on sait que le porte-parole du gouvernement venait à peine de débarquer de Washington où il a participé à une conférence sur les «fake news», mais le contexte était tout autre. Résultat des courses, ses sorties «officielles» n’arrangent en rien la situation des sociétés concernées; pire encore, il leur aurait porté préjudice. La véritable crise aujourd’hui, celle que l’on feint d’ignorer, est une crise de confiance. Elle est installée depuis plus d’une année et s’aggrave plus qu’on ne le pense, car il y en a ras-le-bol, des «fake promesses»!



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