Opinions

Le défi de la justice

Enfin, la Cour d’appel de Casablanca a daigné traiter les réclamations de l’Instance nationale de la défense des deniers publics ayant trait à de probables malversations constatées dans des marchés publics. Nous osons espérer que cela s’inscrive dans le cadre de ce qui est désormais communément connu sous l’appellation «séisme politique». Car, avec la détermination hautement exprimée, d’aucuns commencent à redouter que la roue tourne plus vite que prévu, dont l’autorité judiciaire. Et puisque l’on parle de justice nouvelle version, l’on se demande si cette action menée au niveau de la Région Casablanca-Settat à propos de marchés publics fictifs, dont des marchés à 100 MDH qui auraient été ordonnés par l’ancien bureau de la Commune d’El Jadida, est une démarche générale ou juste un effet d’annonce assortie de l’esprit des deux poids deux mesures. Dans les dossiers de la même commune, l’on parle d’un montant de 3 MDH réservé au déplacement d’un millier de palmiers mais, en réalité, la société chargée du marché n’en a déplacé que cinq, soit 600.000 DH pour chaque palmier. Rassurez-vous, il s’agit bel et bien de vrais palmiers, non en or et argent ! Et comme le président du Conseil supérieur de l’autorité judiciaire a bien fait d’ordonner une enquête contre trois magistrats de la Cour d’appel de Tanger pour «erreurs procédurales et d’appréciation», il lui est demandé de faire de même notamment du côté de la Cour de première instance civile de Casablanca, où les réclamations ne trouvent pas écho ! Le souverain a toujours insisté sur le principe de reddition des comptes. La justice doit en être le porte-drapeau, sinon, c’est peine perdue.



Informel : derrière les chiffres du HCP


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page