Les Marocains, pas fans de produits aquacoles !
Selon une enquête réalisée par l’ANDA, seulement 4 consommateurs marocains sur 10 sont prédisposés à acheter les produits de l’aquaculture. Cette part est plus importante chez les habitants des villes non côtières, notamment à Fès (47%) et à Marrakech (43%).
Les espèces à vocation aquacole sont les moins consommées par les ménages au Maroc. C’est l’une des principales conclusions à laquelle aboutit l’enquête réalisée par l’Agence nationale pour le développement de l’aquaculture (ANDA) en 2013 sur la consommation aquacole au Maroc. Il ressort des résultats de ladite étude, présentée à Agadir dans le cadre d’une journée initiée par la FENIP (Fédération des industries de la transformation et de la valorisation des produits de la pêche) et l’ANDA, dédiée aux opportunités d’investissement dans le secteur aquacole au Maroc que les huîtres et les moules sont quasiment les seules espèces associées au concept d’élevage. Dans le détail, 3 Marocains sur 10 connaissent le concept de l’aquaculture.
Cette part est plus importante chez les habitants de la ville d’Agadir à hauteur de 41% et chez la classe aisée (43%). Les avantages de l’élevage aux yeux des ménagères seraient une meilleure disponibilité de certaines espèces (70%) et des prix plus accessibles aux catégories à faibles revenus (57%). Toutefois, en termes de consommation, 60% de l’échantillon sondé par l’ANDA refuse d’acheter le poisson d’aquaculture alors que 40% sont pour la consommation de ces produits aquacoles.
En chiffre, 4 consommateurs sur 10 sont seulement prédisposés à acheter les produits de l’aquaculture. Bien qu’il soit encore trop tôt de juger le degré de consommation des produits aquacoles au Maroc, en l’absence d’une production significative, cette part est plus importante chez les habitants des villes non côtières, notamment à Fès (47%) et à Marrakech (43%).
S’agissant des opportunités commerciales des produits aquacoles par pays et par segment de commercialisation, l’étude a relevé que plusieurs pays européens offrent un potentiel de marché à l’export pour les produits aquacoles. Ces pays présentent une demande aquacole très large et diversifiée, notamment l’Espagne, la France, l’Italie, l’Allemagne, la Grande-Bretagne ainsi que la Belgique, l’Europe de l’Est et l’Algérie.