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Coupe du monde de football U20 : la presse mondiale salue un Maroc triomphant et exemplaire

Le sacre U20 n’est pas qu’un exploit sportif. Il est le reflet d’un basculement. D’un Maroc qui a décidé de jouer dans la cour des grands, et d’y rester. La presse internationale salue cette ascension. Le monde du football, désormais, regarde Casablanca, Rabat et Salé comme des centres névralgiques du jeu mondial. Tour d’horizon…

Ce 19 octobre restera gravé dans l’histoire du football marocain, mais aussi dans celle du football mondial. En s’imposant 2-0 en finale de la Coupe du monde U20 face à l’Argentine, les Lionceaux de l’Atlas ont décroché un titre historique. Une victoire limpide, mûrie dans l’effort, le collectif et la stratégie, qui a fait réagir l’ensemble de la presse internationale. Au-delà de la performance, ce triomphe incarne la réussite d’un modèle et l’avènement d’un Maroc devenu acteur central du football mondial.

Dans l’Hexagone, les commentaires sont unanimes. L’Équipe consacre sa une à ce qu’il qualifie de «victoire d’un projet de nation», en mettant en avant le rôle moteur de l’Académie Mohammed VI dans la structuration du football marocain. Le quotidien sportif rappelle que «le Maroc offre un deuxième titre au continent africain après le Ghana en 2009», et salue une victoire inscrite dans une «dynamique de succès», entamée avec la demi-finale du Mondial 2022, confirmée par la CAN U23 et la médaille de bronze olympique à Paris 2024.

Le Figaro, pour sa part, évoque «une sensation et une victoire historiques», qui illustrent la maturité d’un projet sportif global. Pour RMC Sport, ce sacre est «l’aboutissement d’un parcours héroïque», soulignant que les Lionceaux «ont éliminé les plus grandes nations du football mondial avec maîtrise et sang-froid». Même La Croix, dans un ton plus mesuré, y voit un «triomphe sobre mais historique», preuve que «le Maroc a atteint un seuil de maturité footballistique inédit».

En Belgique, où plusieurs joueurs du groupe marocain ont été formés, l’écho est particulièrement fort. Voetbalnieuws salue un «exploit collectif magistral», notant que «l’avenir du Maroc s’annonce prometteur», avec des talents comme Ali Maamar (Anderlecht) et Yassine Khalifi (Charleroi), déjà identifiés comme de futurs cadres de la sélection A. HLN parle d’une «surprise venue d’Afrique du Nord» et met en lumière «la vision de Mohamed Ouahbi», ancien formateur d’Anderlecht, dont la trajectoire symbolise les ponts entre football belge et marocain. Sporza, la chaîne sportive flamande, consacre un reportage complet au parcours marocain, qualifié d’«inspirant, lucide et construit».

Le site 7 sur 7 titre pour sa part : «Un triomphe historique : le Maroc et ses Anderlechtois sur le toit du monde», tandis que Le Soir salue le retour au pays de «trois champions du monde» qui évoluaient encore cette saison en Pro League. Aux Pays-Bas, AD souligne que «le Maroc est devenu le premier pays arabe à remporter ce trophée», et que «cette victoire bouleverse la hiérarchie traditionnelle du football mondial». De l’autre côté du détroit, les médias espagnols ont salué avec respect le couronnement marocain.

La Razón évoque «la consécration d’une génération dorée», tandis que AS affirme que «le Maroc entre dans la légende» après avoir livré «une partition parfaite face à l’ogre argentin». RNE, la radio publique, salue une «prestation pleine de caractère», incarnée par des joueurs comme Yassir Zabiri, double buteur en finale, et Othmane Maamma, «phénomène du milieu de terrain».

L’agence EFE souligne la naissance d’un nouveau champion du monde, un Maroc «lucide, conquérant et généreux dans l’effort», désormais perçu comme un rival de premier plan. En Argentine, la presse a reconnu sans détour la supériorité du Maroc. Clarin décrit «une tornade africaine, pure et décisive», évoquant un match «maîtrisé de bout en bout» et un adversaire «organisé, discipliné et redoutable». La Nacion admet une «leçon tactique», tandis que Ambito parle d’une «victoire construite avec intelligence».

Le journal Pagina 12 met à l’honneur Othmane Maamma, «la flèche rouge qui a dynamité la finale», tandis que Olé salue «le triomphe d’un projet à long terme», et conclut : «Ce Maroc-là est un champion mérité. Il a gagné avec ses idées, ses principes et sa formation.»

En Asie, la presse chinoise a aussi réservé un accueil triomphal à la victoire marocaine. China Press la décrit comme «un moment historique pour le football africain», tandis que Sina Sports célèbre «la montée irrésistible du football marocain». Sohu Sports rappelle que le Maroc a «survolé les éliminatoires africaines», et inscrit cette victoire dans une trajectoire ascendante, marquée par des résultats constants depuis 2022.

L’agence Xinhua a publié deux albums photo, retraçant à la fois la liesse populaire à Rabat et la célébration au stade Julio Martínez Prádanos à Santiago. Au-delà du trophée, la presse mondiale s’accorde à dire que ce sacre n’est pas un «accident» mais bien la confirmation d’une trajectoire pensée et maîtrisée. Une génération talentueuse, portée par un encadrement rigoureux, une fédération ambitieuse et une volonté politique affirmée. Le Maroc a investi dans la formation, dans ses infrastructures, dans ses jeunes. Aujourd’hui, il en récolte les fruits.

S.N. / Les Inspirations ÉCO



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