Crédit à la consommation : Wafasalaf consolide ses acquis
Dans un marché en mutation, Wafasalaf consolide son positionnement, portée par une demande de crédit en amélioration et un regain d’activité, malgré des incertitudes persistantes.
La reprise graduelle du crédit au secteur non financier, relevée par les derniers indicateurs de Bank Al-Maghrib (BAM), traduit un réajustement progressif des équilibres économiques.
Selon les dernières données de la Banque centrale, le crédit au secteur non financier amorce une reprise progressive avec une croissance projetée à 3,8% en 2024, puis à 5,5% en 2026. Une dynamique qui reflète un regain de confiance des agents économiques, soutenue par des anticipations bancaires favorables et une activité en légère expansion.
Face à une année marquée par une progression notable du crédit à la consommation, les tendances observées traduisent une dynamique soutenue, portée notamment par le marché automobile.
L’augmentation des prix des véhicules a mécaniquement relevé les montants moyens de financement, donnant une impulsion décisive à ce secteur. Par ailleurs, les récentes augmentations salariales décidées par le gouvernement semblent également stimuler la demande, un effet renforcé par les récentes baisses du taux directeur opérées par Bank Al-Maghrib.
«La réduction successive du taux directeur traduit, en ce sens, une volonté claire de soutenir la consommation et d’atténuer les effets de l’inflation», souligne Driss Fedoul, président du Directoire de Wafasalaf.
Dans ce contexte, les acteurs du marché, à l’instar de Wafasalaf, mettent l’accent sur une gestion responsable de cette croissance. Transparence, innovation et accompagnement éthique constituent les piliers des engagements pris, réaffirmés lors de la dernière conférence de presse.
L’objectif est clair : répondre à une demande croissante tout en maintenant un cadre équilibré et pérenne. Dans un environnement marqué par une reprise progressive, la société consolide son positionnement, portée par une demande de crédit en amélioration et un regain d’activité, malgré des incertitudes persistantes.
«Nous nous engageons à offrir des produits et services innovants, dans un cadre éthique et transparent», a affirmé le président du Directoire lors de sa dernière conférence de presse.
Les perspectives demeurent porteuses. Les grandes échéances sportives, telles que la Coupe du monde 2030 et la Coupe d’Afrique 2025, sont susceptible d’insuffler un élan supplémentaire à l’économie, amplifiant au passage le recours au crédit. Une trajectoire où prudence et responsabilité devront guider les ambitions du secteur.
Ayoub Ibnoulfassih / Les Inspirations ÉCO