Opinions

Les bases d’une gestion migratoire humanisée

S’il est une force que l’on ne saurait dénier au Maroc, c’est le rôle prépondérant qu’il joue dans la gestion des flux migratoires.

Fort heureusement, c’est loin d’être sa seule grande performance et, aujourd’hui, tant au Nord qu’au Sud, le dynamisme avec lequel se mobilise le Royaume en la matière est connu et reconnu. Et même si quelques tentatives de perturbation, prétendument politiques, sont déployées par-ci par-là, les orientations marocaines sont plus que claires. Plus d’une fois, elles ont été rappelées à la communauté internationale. Le Roi lui-même a bien spécifié la volonté du Maroc de contribuer à la construction d’une région méditerranéenne stable et cohérente.

C’est d’ailleurs dans ce sens que s’est inscrite l’inédite Stratégie nationale d’immigration et d’asile. Plus récemment encore, le Royaume a appelé à la mise en place d’une charte de gestion humanisée des frontières, signe que la logique voulue et suivie n’est guère celle d’une action «politiquement correcte», mais d’une feuille de route ciblée et proactive. Et le cours des évènements diplomatiques entre le Maroc et son voisin ibérique, et même avec l’Union européenne dans son ensemble, nous a bien montré à quel point le rôle de notre pays est stratégique en matière de flux migratoires.

Ce qu’il faut maintenant, c’est une coopération plus grande d’autres nations dans cette logique de «gestion humanisée» des frontières, les droits fondamentaux devant rester au cœur de la démarche. Ceci, sans oublier un renforcement des moyens pour ce faire, l’effort nécessitant des investissements en conséquence.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO



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