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Do you speak English?

Plus de 80% des transactions mondiales se font en anglais. C’est ce que nous révèle Youssef Ennaciri, expert en entrepreneuriat et ancien vice-président du Centre des jeunes dirigeants d’entreprises au Maroc.

Le chiffre prouve, à lui seul, que les générations à venir doivent capitaliser sur l’anglais et que les entreprises doivent, dès maintenant, mettre leurs employés à la page afin de maîtriser la langue de Shakespeare. Aujourd’hui, bien qu’il existe des tensions entre la France et le Maroc, la langue française reste bien ancrée dans le quotidien des Marocains.

D’ailleurs, dans les grandes entreprises, c’est le français qui est généralement parlé, en plus de la darija. Et les grands patrons s’expriment de façon naturelle dans la langue de Molière. En Égypte, les multinationales communiquent toutes en anglais.

Il est donc beaucoup plus naturel pour des investisseurs anglophones de cibler ce pays plutôt que le nôtre, sans rentrer dans l’aspect compétitif. Et il n’est pas besoin de donner les chiffres de différentes études pour savoir que le français est, de loin, largement plus parlé que l’anglais dans notre pays.

En fait, l’idée n’est pas de remplacer le français, mais d’ouvrir la porte à encore plus d’opportunités. Il est vrai que l’automobile ou l’aéronautique sont des créneaux d’avenir pour le Maroc. Il est vrai que le Royaume est candidat à l’organisation de la Coupe du monde 2030. Il est vrai que 70% de nos touristes viennent de pays européens. Devenir un pays plus anglophone doit donc faire partie de nos priorités pour l’avenir de l’économie. Sans pour autant renier notre histoire et dévaloriser notre culture francophone. Du coup, même notre richesse intellectuelle en sera grandie. Mais ceci est un autre débat…

Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO



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