Edito. Petit Monde

Comme beaucoup de Marocains, j’ai pris connaissance de la série d’articles récemment publiés par Le Monde. À vrai dire, après lecture du premier papier, j’ai eu du mal à poursuivre. Non seulement je n’y ai rien trouvé de pertinent, mais j’ai surtout été frappé par le ton employé et l’angle choisi par le journal. Autour de moi, la réaction est unanime : incompréhension et indignation.

Sur les réseaux sociaux, c’est une véritable levée de boucliers. Les lecteurs, qu’ils soient simples citoyens ou observateurs avertis, dénoncent une manipulation grossière et une attaque injustifiée contre l’image de notre Souverain.

On a le sentiment que Le Monde n’a pas seulement manqué son sujet : il a franchi une ligne rouge. Je ne souhaite pas m’attarder sur la qualité des sources ou sur la valeur journalistique de ces articles – largement critiquées et jugées fragiles par nombre d’observateurs. Mon propos est plus simple : rappeler que, trop souvent, certains médias étrangers s’autorisent à commenter, disséquer, voire juger le système marocain et ses fondements.

Or, ce système n’est pas le leur. Ils l’abordent avec leurs grilles de lecture, leurs repères politiques ou culturels, mais ils oublient une chose essentielle : il est enraciné dans une histoire millénaire et ne peut être compris à travers des références qui ne sont pas les siennes. C’est un modèle qui dure, qui évolue, et qui accomplit des avancées majeures pour le pays. Et, qu’ils le veuillent ou non, jamais ils ne pourront vraiment en saisir l’essence. Le résultat, finalement, est à l’opposé de ce que Le Monde espérait.

Loin de semer le doute, ces articles ont soudé les Marocains. Ils ont ravivé leur attachement au Roi, consolidé leur unité et renforcé leur confiance dans ce qui fait la singularité de notre modèle. J’ai hésité à réagir à chaud, pensant qu’il valait mieux ignorer ces attaques pour ne pas leur donner plus d’importance qu’elles n’en méritent. Mais parfois, le silence est une forme de faiblesse.

Alors disons-le clairement : Le Monde a perdu toute crédibilité en sombrant dans le sensationnalisme. Loin d’être une référence, ce journal démontre, une fois de plus, qu’il est totalement hors sujet lorsqu’il s’agit du Maroc.

Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO