Opinions

Résilience

C’est un bilan 2022 qui est, c’est le moins que l’on puisse dire, globalement positif pour le système bancaire. L’année passée n’a, en effet, pas été de tout repos pour les présidents et autres DG des banques.

Au cours de l’exercice dernier, elles ont été négativement impactées par le contexte à la fois national et international, caractérisé par l’augmentation des créances en souffrance et de rentabilité, au point de perdre 13 points de pourcentage (sur base sociale) des bénéfices agrégés.

Malgré une légère diminution (1%), le niveau des impayés bancaires reste élevé même si le taux de risque a baissé à 8,4% sur base sociale et à 9,4% sur base consolidée. Le secret : les excellentes performances des filiales à l’international. Elles représentent désormais pas moins de 40% des revenus. Rien que ça ! Le tout récent accord entre le gouvernement et l’OCDE sur les échanges automatiques de renseignement à des fins d’information fiscale risque de jeter de l’huile sur le feu. Ceci dit, les banques sont, tout de même, parvenues à maintenir un rythme de croissance soutenu de leurs activités, particulièrement à l’international.

C’est, justement, grâce aux revenus en provenance de l’étranger que les principaux groupes bancaires marocains ont pu améliorer leurs résultats consolidés de 15,5%, à tel point que la contribution au Produit net bancaire (valeur ajoutée créée par les banques) culmine à 40%.

Dans le même sillage, les banques maintiennent leur résilience, affichant des niveaux de solvabilité bien au-dessus des seuils réglementaires. Donc, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes !

Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO


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