Question d’efficacité
Le rassemblement de trois entités de promotion d’investissements et d’exportation en une seule structure à été longuement débattu en commission parlementaire. Un débat intéressant mais qui n’a pas manqué de dérapages politiciens. D’aucuns défendaient le maintien des trois structures non pas par intérêt général mais répondant à des calculs partisans. Heureusement, le gouvernement a su tenir et imposer ses arguments. Car, sur le plan de gouvernance, la nouvelle structure gagnerait en optimisation des coûts, en réalisant des économies d’échelle et en se concentrant sur le cœur des métiers.
Il faut rappeler que l’Agence Marocaine des développements Investissements, AMDI, a vécu des flottements qui ont réduit son rendement à un niveau au dessous des objectifs escomptés. Maroc Export fait du bon boulot d’accompagnement notamment sur l’Afrique, un territoire en exploration notamment pour les PME, mais se voit marcher sur les pieds par l’Office marocain de la promotion des exportations et des importations.
Par ailleurs, cette multiplicité d’intervenants gêne l’efficacité de l’action gouvernementale et ébruite ses radars en matière d’investissement et de l’export. D’autres pays ont fait et réussi cette expérience et l’exemple le plus significatif est celui de l’Espagne. Nos voisins du nord ont créé une structure dénommée «Marca Espana» qui a regroupé plusieurs agences auparavant éparpillées sur différents ministères et qui a gagné en efficacité. Et c’est justement ce dont a besoin l’économie marocaine d’une manière générale et la promotion des investissements et de l’export particulièrement.