Opinions

Péril imminent

Les réserves hydriques constituent la première inquiétude des dirigeants du monde. Et ce n’est pas un hasard que l’on répète que les prochaines guerres devraient être à l’origine de conflits autour des sources hydriques. Le Maroc n’attend pas que les choses en arrivent là : on tire la sonnette d’alarme au plus haut niveau, le roi prenant à cœur cette problématique. La réunion tenue mardi dernier témoigne du sérieux avec lequel on traite ce dossier, car deux mesures phare ont été prises. Un, revenir sur une stratégie qui constituait la marque de fabrique de la politique économique sous Hassan II : celle des barrages. Deux, être transparent avec le citoyen et lui dire la vérité. Deux sages décisions qui relancent la protection des réserves hydriques tout en y associant le citoyen par la sensibilisation. Car ce dernier a besoin de connaître la réalité des réserves du pays et l’État gagnerait à le lui dire afin de l’associer à un éventuel appel à la rationalisation.

Sur ce registre, les médias et la société civile ont aussi un rôle de proximité à jouer et l’État devrait leur faciliter la tâche en les dotant du plus important outil qui soit : l’information. Et force est de constater que si dans les campagnes, on parcourt parfois plusieurs kilomètres pour collecter quelques litres d’eau, dans les centres urbains, le gaspillage bat son plein.

Un gaspillage décrié même par la religion, d’où un rôle à jouer par le Conseils des oulémas, qui chôme la plupart du temps. En somme, c’est une question qui concerne tout le monde, qui requiert l’adhésion de tous les Marocains ; encore faut-il savoir les fédérer. Et là, il n’y a point de place pour l’improvisation ! place pour l’improvisation ! 



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