Opinions

Ciel, pitié !

Depuis quelques semaines, tous les regards sont braqués vers le ciel. Les Marocains scrutent le moindre nuage et invoquent la clémence divine. Il y va du sort de la saison agricole, mais aussi de l’économie de façon générale. Une donne qui nous renvoie aux limites de notre modèle économique, qui peine à se défaire de sa dépendance vis-à-vis de la pluviométrie.

La responsabilité de cette situation est imputable à des politiques économiques générales obsolètes, menées depuis le siècle passé, et à un secteur privé friand du strict profit sans aucun égard pour l’intérêt général du pays. Car les gouvernements successifs se sont contentés d’un statut quo condamnable, et le secteur privé a choisi la facilité -le secteur immobilier comme exemple- au lieu de persévérer dans des secteurs productifs ayant une véritable valeur ajoutée.

Le ministre de l’Économie et des finances vient de décréter une première feuille de route pour un nouveau modèle de développement. On évaluera l’écart entre les intentions et la concrétisation en prenant en considération le facteur temps. Le Maroc, de par son potentiel, peut aisément atteindre une contribution à l’industrie à hauteur de 25% du PIB global, contre 14% en 2013, peut-être 17% en 2017 et un objectif de 21% en 2020. L’avenir du Maroc réside donc dans une industrie performante, une agriculture créative et un secteur tertiaire à forte valeur ajoutée. C’est d’ailleurs là que réside la solution au chômage, non dans les discours et stratégies élaborées par les cabinets d’études. Tout cela se prépare aujourd’hui, afin d’obtenir des résultats dans un horizon entre cinq et dix ans. Qu’a-t-on donc déjà prévu pour 2018? 



Informel : derrière les chiffres du HCP


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page