Une seconde vie pour l’un des plus anciens borjs
Le Borj Nord de la ville de Fès va bientôt bénéficier d’un programme de réhabilitation et de renforcement, doté d’une enveloppe de 28 MDH. La préfecture prévoit le branchement des communes de Ouled Tayeb et de Aïn El Beida à l’eau potable pour un investissement de 29 MDH.
Le Conseil préfectoral de Fès a tenu, il y a quelques jours, sa session ordinaire du mois de juin. Parmi les principaux points à l’ordre du jour de cette rencontre, les membres du conseil ont validé à l’unanimité un projet de partenariat pour le renforcement et la réhabilitation du Borj Nord de la ville de Fès, pour un investissement de 28MDH.
Ce borj est considéré comme un patrimoine muséal doté d’une collection de plus de 4.900 pièces d’armes. Ce fort a été construit en 1582 au nord de Fès sur ordre du sultan Ahmed al-Mansur. Il s’inspire de l’architecture des forteresses portugaises du XVIe siècle. Il était l’un des plus importants postes de surveillance de la ville de Fès et servait également de fabrique de canons. Au cours de cette assemblée, les membres de la préfecture ont également voté un projet de branchement des communes de Ouled Tayeb et de Aïn El Beida à l’eau potable. Il nécessitera une enveloppe de 29 MDH. La contribution de la préfecture sera de 3 MDH. Durant sa présentation lors de cette rencontre, le directeur régional de l’environnement, Said Naciri, a passé en revue les mesures prises par son ministère pour la protection de l’environnement dans la ville. «Pour le traitement du lixiviat dans la ville de Fès, le Secrétariat d’État au développement durable a apporté une contribution financière de 10 MDH».
Il a également fait savoir qu’au total, 11,5 MDH ont été mobilisés pour la réalisation du Plan directeur provincial de gestion des déchets ménagers dans la ville de Fès. Ce projet s’inscrit dans le cadre du Programme national de gestion des déchets ménagers, qui a pour objectif de développer le secteur de l’assainissement liquide et solide, notamment la mise à niveau et la modernisation des décharges publiques et leur gestion pour préserver et l’environnement, et la santé publique. Dans la même optique, le département a consacré 1,5 MDH pour la modernisation du secteur des déchets, le renforcement des capacités, la mise en place des systèmes de contrôle et de suivi ainsi que l’organisation de la filière de tri, de recyclage et de valorisation.