Dans l’œil du cyclone
La dynamique marocaine sur le continent africain est très enviée. On savait que cela allait gêner et d’aucuns n’ont pas perdu de temps pour essayer d’enrayer cette marche triomphale. Quoi de mieux donc que de s’attaquer au bras industriel du Maroc dans sa stratégie de déploiement dans les quatre coins de l’Afrique, l’OCP.
Nos adversaires, désespérés de pouvoir nous emboîter le pas sur les plans de la politique et du business, veulent créer le buzz en s’attaquant aux cargaisons du leader mondial des phosphates, notamment dans des pays reconnaissant la pseudo RASD. Ils avancent que l’origine de la marchandise revient à un «territoire occupé» et essayent même de faire leur propre lecture au jugement de la Cour de l’Union européenne sur le sujet. C’est dire qu’ils cherchent à déstabiliser le Maroc dans son élan même en n’ayant pas une profonde conviction de leur démarche puisque le conflit est géré par l’ONU.
D’ailleurs, c’est cet argument qui a été avancé par le tribunal du Panama pour débouter la requête du Polisario de saisir la cargaison OCP à destination du Canada. Et dans deux semaines, OCP aura à se défendre sur un territoire hostile, à savoir l’Afrique du Sud où quel que soit le verdict, le Maroc doit rester droit dans ses bottes, poursuivre son avancée continentale et concrétiser ses engagements. L’OCP à la peau dure, puisque habitué à ce genre de coups de partout. Adversaires politiques, concurrents commerciaux et même clients malintentionnés avaient tour à tour essayé de déstabiliser le premier exportateur mondial de phosphates, chacun a ses propres fins. Partant de la solidité de ses positions, le Maroc a toujours eu gain de cause.