Piètre statu quo !
Cela fait 160 jours que le roi a donné mandat au chef de gouvernement désigné et, à valeur d’aujourd’hui, le pays n’a toujours pas d’Exécutif. Durant cette intervalle de temps, nous avons assisté à tous les scanarii politiques et leurs contraires. In fine, aucune formation politique concernée n’en sort grandie.
Le roi a bouclé un périple historique et foulé le sol de plusieurs capitales africaines et qu’ont fait les partis politiques durant ce temps pour faire avancer les choses ? Rien ! Il est urgent pour les acteurs politiques de trouver une solution concertée pour former une majorité ou remettre le mandat au chef d’État. Il n’existe pas 36 solutions. Le pays est à l’arrêt, les marchés publics suspendus, les paiements gelés, l’activité tourne au ralenti, les banques souffrent, les entreprises sont au bord de l’asphyxie.
À présent, il va falloir remettre de l’ordre et en finir avec les petits calculs politiciens où l’ego prend le dessus sur l’intérêt suprême de la Nation. Justement, au nom de ce même principe et plutôt que d’organiser une rencontre pour extérioriser sa rage d’être éjecté, l’USFP aurait mieux fait de publier un communiqué pour déclarer son refus de quelques postes ministériels accordés en guise de charité, si cela risquait de bloquer tout un pays. Peut-être aurait-il marqué un point qui doperait sa popularité, dans la léthargie qui le caractérise depuis un moment. Il est temps de mettre un terme aux querelles vides de sens et se mettre au travail pour relever les défis. Déjà, il faut commencer par gérer les provocations quotidiennes du Polisario à Guergarate. Pour ce faire, il faudrait une diplomatie bien réfléchie et, surtout, stable pour agir dans la durée. Ce piètre statu quo politique ne fait que servir nos adversaires et ronger nos intérêts économiques.
