Climat des affaires : Les industriels confiants
Selon la dernière note de conjoncture de Bank Al-Maghrib relative au troisième trimestre 2016, le climat général des affaires aurait été « normal » selon la majorité des entreprises et «défavorable» selon le quart d’entre eux.
Le climat général des affaires aurait été «normal» selon la majorité des entreprises et «défavorable» selon le quart d’entre eux. C’est ce qui ressort de la dernière enquête de conjoncture de Bank Al-Maghrib (BAM) relative au troisième 2016. Plus précisément, la proportion des industriels qui jugent l’environnement des affaires «normal» s’est établie à 89% dans le secteur de l’agroalimentaire» à 66% dans le textile et cuir et dans la chimie et parachimie, et à 35% dans la mécanique et la métallurgie. Dans ce sillage, il convient de préciser que 69% des chefs d’entreprises ont estimé que les dépenses d’investissement auraient stagné, contre un pourcentage de 25% ayant relevé une augmentation de ces dépenses. La proportion des industriels ayant enregistré une hausse varie de 9% dans la chimie et parachimie à 43% dans le textile et cuir.
Par ailleurs, une amélioration de cette rubrique est attendue dans l’ensemble des branches d’activité. Ces dépenses seraient financées, pour plus de 66% des entreprises, par des fonds propres. En matière d’accès au financement, il a également été jugé normal par la majorité des entreprises. Dans l’agroalimentaire, 90% des industriels qualifient cet accès de normal alors que cette proportion a atteint 74% dans la mécanique et métallurgie et 58% dans le textile et cuir. En ce qui concerne le coût de crédit, après la baisse enregistrée au cours du trimestre précédent, ce coût a été jugé «en stagnation» au cours du 3e trimestre 2016.Par ailleurs, la situation de la trésorerie a été estimée «normale» par 64%.
Les difficultés de trésorerie, quant à elles, seraient en liaison avec l’augmentation des charges non financières, l’accentuation des difficultés de recouvrement et la réduction des délais fournisseurs. Enfin, la demande jugée «insuffisante» et l’exacerbation de la concurrence, sont considérés comme étant les deux principaux obstacles à l’augmentation de la production dont les coûts unitaires ressortent en stagnation pour plus de 75% des industriels.