Jeunesse marocaine. L’éternel défi
La célébration de la Fête de la Jeunesse prend tout son sens, compte tenu du caractère transversal qui caractérise la gestion de la jeunesse et son rôle primordial au sein de la société puisqu’elle constitue plus du tiers de la population.
Lundi 21 juillet 2023, le Maroc commémore comme à l’accoutumée la Fête de la Jeunesse qui coïncide avec le 60e anniversaire du Roi Mohammed VI. Une occasion idoine pour la célébration de la jeunesse marocaine juste après celle de la Révolution du Roi et du Peuple, le 20 août 2023. Incarnant à la fois l’espoir, l’avenir, mais aussi la relève, la jeunesse marocaine est sans nul doute la force motrice du Royaume et l’un de ses piliers pour l’édification d’un Maroc moderne et prospère pour les générations futures.
24 ans après l’intronisation du Roi Mohammed VI, le 30 juillet 1999, à l’âge de 36 ans, de nombreux projets et programmes ont été mis en place en faveur de cette force vive de la société marocaine afin qu’elle s’engage pleinement dans le processus de développement de son pays et pour lui offrir l’opportunité de mettre à profit son potentiel au bénéfice de la croissance et de la prospérité du Maroc. C’est dans ce sens que l’engagement royal en faveur de la promotion de la place des jeunes dans la dynamique sociétale et de leur participation politique et économique a été érigée en priorité nationale.
Politique dédiée aux jeunes : un caractère transversal
Cette dynamique a porté sur la construction d’infrastructures destinées à assurer, d’une part, la formation et la qualification des jeunes, et, d’autre part, leur épanouissement, tout en renforçant leur fibre entrepreneuriale à travers plusieurs programmés dédiés. Il est aussi question d’impliquer davantage les jeunes dans la prise de décisions sur le plan politique. C’est ainsi que l’âge de vote a été ramené de 20 à 18 ans depuis 2002.
Autre chantier majeur lancé dans ce sens : la finalisation de l’arsenal juridique régissant la création du Conseil consultatif de la jeunesse et de l’action associative prévu par la Constitution de 2011. C’est à ce titre que la célébration de la Fête de la Jeunesse prend tout son sens, compte tenu du caractère transversal de la question de la jeunesse dont l’insertion des jeunes continue de constituer un défi majeur pour le pays et son rôle primordial au sein de la société puisqu’elle constitue plus du tiers de la population.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO