Vivo mise 400 millions d’euros pour les coupes du monde 2018 et 2022
Le contrat a été signé pour 6 ans et prend effet dès à présent, concernant également la Coupe des confédérations qui débute dans quelques jours. En tant que fournisseur officiel de smartphones, Vivo sera visible notamment sur la panneautique des stades ou encore les précieux billets de match.
Du côté des activations, la marque chinoise devrait organiser des jeux concours offrant la possibilité de venir jouer les photographes lors des échauffements d’avant-match. Un téléphone aux couleurs de la Coupe du monde de la FIFA pourrait également voir le jour. Selon le Financial Times, Vivo devrait débourser quelques 400 millions d’euros sur la durée du contrat. «Vivo entend s’associer énergiquement à l’esprit du football et montrer à ses clients du monde entier une image de marque créative, joyeuse et internationale», a précisé Ni Xudong, vice-président exécutif de Vivo. «Le football et la technologie se rapprochent de jour en jour sur le terrain comme en dehors.
Ainsi, le moment est idéal pour débuter un partenariat de cette nature avec un leader mondial du marché des smartphones», a ajouté la secrétaire générale de la FIFA, Fatma Samoura. Il est à noter que Vivo utilise déjà le sport comme axe de communication en étant déjà partenaire du championnat indien de cricket ou encore de la NBA en Chine. Vivo devient le 3e sponsor chinois à rejoindre les rangs de la FIFA après Wanda (partenaire FIFA) et Hisense (sponsor Coupe du monde). Pour la Coupe du monde de football 2018 (Russie) et 2022 (Qatar), la FIFA a fait évoluer son offre marketing à destination des sponsors. Une commercialisation qui est supervisée par Philippe Le Floc’h, nommé directeur commercial de la FIFA il y a quelques mois. Si les deux niveaux les plus importants restent pour l’essentiel inchangés (maximum de 14 partenaires entre ceux de la FIFA et ceux sponsors de la Coupe du monde dont Hisense pour Russie 2018), le troisième niveau «innove». Avant, la catégorie «supporter national» était réservée aux entreprises du pays hôte. Dorénavant, la catégorie est renommée «supporter régional» avec un découpage du monde en 5 régions.
Des droits sponsoring sont ainsi proposés pour l’Amérique du Nord, l’Amérique du Sud, l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique/Asie. Au total, ce sont un maximum de 20 marques qui auront le titre de supporter régional, 4 par région. La Fifa, qui avait perdu deux sponsors majeurs, Sony et Emirates en novembre 2014 après le mondial au Brésil, a annoncé récemment un autre partenariat avec la compagnie aérienne Qatar Airways. L’instance mondiale du football qui paie encore les conséquences du plus grave scandale de corruption de son histoire, déclenché en mai 2015, a enregistré en 2016 une perte record de 369 millions de dollars (347 millions d’euros). Grâce notamment à ces nouveaux contrats de partenariat et aux importants revenus liés au Mondial 2018 en Russie, l’instance continue de tabler sur un résultat net positif d’environ 100 millions de dollars à la fin de son cycle quadriennal en 2018.