Yes we Can !
Le Maroc se prépare à relever un défi de taille : accueillir, conjointement avec l’Espagne et le Portugal, la Coupe du monde 2030. Cet événement, bien plus qu’une simple compétition sportive, impose une transformation en profondeur des infrastructures du Royaume.
La construction du Grand Stade Hassan II de Casablanca, futur temple du football, conçu par le cabinet Populous en partenariat avec Oualalou + Choi, en est un exemple frappant. Ce stade, dont les maquettes, récemment dévoilées, ont suscité l’admiration, deviendra le plus grand du monde, avec une capacité de 115.000 spectateurs, dépassant le Stade du Premier Mai de Pyongyang et ses 114.000 places.
Le Mondial 2030 agit déjà comme un puissant levier de croissance pour le marché immobilier. Le secteur professionnel, boosté par les perspectives économiques liées à cet événement planétaire, connaît une demande en forte hausse.
Le secteur foncier n’est pas en reste : les transactions ont bondi, notamment dans les villes hôtes du Mondial, où les investisseurs misent sur une valorisation significative des terrains en vue de l’événement. Cependant, cette modernisation ne se limite pas aux infrastructures physiques. Elle doit s’accompagner d’une évolution des comportements, comme par exemple en matière de circulation et de conduite dans les grandes agglomérations et sur les autoroutes. Ainsi, l’organisation de la Coupe du monde ne se traduira pas seulement par une transformation du paysage urbain, mais il faudra aussi montrer notre meilleur visage au monde entier.
Le Mondial 2030 constitue donc une opportunité unique pour le Royaume de renforcer son rayonnement sur la scène internationale, tout en consolidant les bases d’une société moderne, dynamique, et respectueuse de l’environnement. Le défi est immense, mais à la hauteur des ambitions d’un Maroc en pleine mutation.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO
