Opinions

Un moindre mal

Avec ou sans impact sur la campagne agricole, les précipitations annoncées à partir d’aujourd’hui, et qui devraient se prolonger jusqu’à samedi, ont en tout cas ce pouvoir de raviver un tantinet l’optimisme. Sur fond de mobilisation extrême pour limiter le stress hydrique dont pâtit notre pays, et de rareté des précipitations depuis le début de la saison, les prix des fruits et légumes sont suivis de très près. Fort heureusement, la situation demeure maîtrisée, en dépit des pics atteints dans les marchés. La case de la disponibilité est au moins cochée ! Sous d’autres cieux de la région, la désolation a atteint son comble, exacerbant le malaise social.

En Égypte, en Tunisie, en Algérie…, les citoyens dénoncent tous les jours la hausse vertigineuse des prix des produits alimentaires. Déterminés à faire entendre leurs voix, ils crient leur colère sur les réseaux sociaux à propos des longues files d’attente qu’ils sont amenés à faire pour acheter leur café, leur lait, leur farine… Ils dénoncent la politique économique adoptée et le manque de régulation criant qui les empêche de s’approvisionner en produits de base dans le respect de leur dignité et de leur pouvoir d’achat. Chez nous, le mal est de loin moindre, mais à charge pour chacun de contribuer à l’effort national d’optimisation de l’eau pour pouvoir, justement, atténuer les contraintes entourant l’enjeu de la sécurité alimentaire. Il en faut bien plus pour garantir un retour à la normale des prix, dira-t-on, à raison, mais chaque action vaut son pesant de retombées économiques et sociales.

Meryem Allam / Les Inspirations ÉCO



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