Quand on veut…
La Bourse de Casablanca a réussi son pari en s’alliant au prestigieux London Stock Exchange, et surtout en co-organisant un forum sur le Maroc dans l’enceinte même de la City. Les intervenants marocains, triés sur le volet, ont réussi à capter l’intérêt de l’assistance, notamment par le trio Mamoune Bouhdoud, ministre de la PME, Karim El Aynaoui, de l’OCP Center, et Mohamed Hasnaoui, de Taqa. Ils avaient le verbe facile, la spontanéité et de la bonne humeur, ce qui a poussé l’assistance à interagir avec eux. Ce qu’il faut retenir aussi de ces deux journées de débats, c’est le choix -ô combien réussi- de nouveaux profils pourvus de grandes capacités, maîtrisant le sujet, menés par un Karim Hajji affichant une forme des grands jours. À aucun moment, la salle n’a ressenti de monotonie, de même que l’attention n’a pas baissé d’un cran avec un Bouhdoud et un El Aynaoui démontrant à l’assistance que le Maroc d’aujourd’hui est fier d’avoir bâti un géant mondial incarné par OCP SA, et est en train de poser les jalons d’une grande industrie automobile. Et que dire de Hassouni, venu compléter le tableau en rappelant à l’assistance les fondamentaux du modèle marocain en matière d’énergie et d’environnement. Un triangle sur lequel le Maroc articule aujourd’hui sa stratégie qui fera de lui un leader industriel sur le continent africain. Les autres intervenants, spécialisés notamment dans le marché des capitaux et financier, n’ont pas démérité, rappelant le rôle dévolu à CFC et son accompagnement d’un arsenal de mesures juridiques et de régulation. Les Anglais, connus pour leur franchise, étaient admiratifs, et l’opération parrainée par l’ambassade du Maroc à Londres aura été un franc succès à mettre à l’actif de ses promoteurs.