Opinions

Jeunes et avisés

Abdelilah Benkirane et Ilyas El Omari multiplient leurs sorties médiatiques pré-électorales. Récemment, ils ont choisi de croiser le fer sur le terrain des établissements de l’enseignement supérieur. C’est une bonne initiative, quoi que tardive et ne s’inscrivant que dans le cadre d’une pré-campagne. Les étudiants d’aujourd’hui sont les cadres dirigeants de demain. Il faut absolument les intéresser à la politique pour réussir la transition démocratique; en effet, la pratique de la politique serait vidée de son sens et de son essence sans une présence effective et décisive de la jeunesse, notamment issue de l’enseignement supérieur. Maintenant, au-delà des couleurs ou des partis, il faut séduire celle-ci en la faisant participer à la prise de décisions politiques et en l’impliquant au sein des partis. Il faut lui tenir un discours cohérent, argumenté et tourné vers l’avenir. Cette population n’attend pas des leaders des discours de lamentation, des lynchages d’adversaires ou encore des histoires à dormir debout sur Melinda ou sur les crocodiles! J’ai assisté à l’une de ces rencontres dans un seul objectif: recueillir les réactions des étudiants, et j’ai été servi. La majorité n’apprécie guère le discours guerrier, reste sur sa faim quant à l’analyse économique et est déçue par l’absence de solution envisageable afin de résoudre les problématiques propres à cette catégorie de jeunes. Enfin, si nos politiciens vont à la rencontre de l’élite de demain, ils devront bien s’y préparer, car ils auront affaire à une cible avisée avec des attentes précises.



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