Portugal et Espagne sont prêts pour le Mondial, et le Maroc ?
Un simple petit voyage au Portugal nous permet de constater que le pays est prêt, depuis longtemps, très longtemps… pour l’organisation de la Coupe du monde.
À titre d’exemple, l’aéroport de Lisbonne est une véritable passerelle entre les pays, où tout est pensé pour fluidifier le passage des voyageurs : files d’attente optimisées, taxis, transports… tout est réglé comme du papier à musique. Le constat est sans appel : ce petit pays était déjà prêt lorsqu’il a été désigné hôte de la Coupe du monde 2030.
En Espagne, même topo. En janvier dernier, 5,1 millions de touristes étrangers ont foulé le sol ibérique, un record ! Là aussi, tout est huilé pour accueillir les grands événements. Et chez nous, où en est-on ? Le Maroc avance à grands pas.
L’amélioration des infrastructures est au cœur des priorités, et cela passe évidemment par les aéroports. On l’a bien compris : la fluidité et la modernisation sont des éléments clés pour un accueil réussi. La récente suppression du double contrôle à l’aéroport Mohammed V, grâce aux portillons automatiques, en est une preuve concrète. Cette mesure offrira un passage plus rapide et plus sécurisé aux voyageurs. Et ce n’est qu’un début. D’ici 2025, ces dispositifs seront déployés dans tous les aéroports du Royaume.
Avec la stratégie «Aéroports 2030», le Maroc repense ses infrastructures pour en faire des hubs de premier plan. Casablanca, par exemple, verra sa capacité tripler d’ici 2029, passant de 14 à 35 millions de passagers. Mais au-delà des chiffres, c’est une transformation profonde qui est en marche. Il ne s’agit pas seulement d’agrandir des terminaux, mais de repenser toute l’expérience voyageur.
Stades, hôtels, transports… tout se met en place. Ce que nous construisons aujourd’hui est donc bien plus qu’un événement sportif… c’est un pari d’avenir.
Hicham Bennani / Les Inspirations ÉCO
