Double claque
En moins de deux jours, le pouvoir algérien et ses marionnettes séparatistes ont pris deux claques qu’ils ne sont pas près d’oublier. Ainsi, juste après la signature de l’accord de pêche au siège du Conseil de l’Union européenne (UE) le Parlement européen a ratifié l’accord agricole avec le Maroc incluant les provinces du Sud. C’est donc un revers de plus qu’essuient nos adversaires, sur lequel beaucoup de femmes et d’hommes ont travaillé, dans l’ombre ou au grand jour. Les ministères de l’Agriculture et des Affaires étrangères, sur le volet officiel, ainsi que les services qui ont fait de l’accompagnement sans s’afficher méritent toutes nos félicitations car ceci est un exploit dont on ne mesure pas forcément l’importance, certains croyant -par ignorance- que ceci relevait d’une simple formalité. Par ailleurs, il y a lieu de signaler la dure tâche des amis du Maroc de faire échouer les plans de nos adversaires.
Dans ce sens, Pierre Moscovici, ancien ministre français et commissaire aux affaires économiques et financières, fiscalité et douane à la Commission européenne, ne cache pas sa satisfaction quant à l’issue de ce vote. Ses propos sont révélateurs. Moscovici précise que c’est un signal positif en vue d’une relance du partenariat avec le Maroc qu’il qualifie de pays ami et d’allié de toujours. Et d’ajouter que cette décision met fin à une incertitude dommageable pour tous. Les paroles de cet homme d’État français, qui a toujours eu conscience de l’importance du royaume pour l’UE, doivent être décryptées. Il mesure bien chaque mot prononcé et ce n’est pas par hasard ou courtoisie qu’il cite l’impact positif de l’accord entre le Maroc et l’UE sur «les habitants du Sahara occidental»: 14.000 Sahraouis bénéficient de l’accord agricole et 45.000 profitent de l’accord de pêche. Il balaye ainsi d’un revers de la main les allégations fallacieuses de nos adversaires. Autant dire une semaine noire du côté de Moradya et de Tindouf.