Au beau fixe
C’est l’un des atouts du Maroc aussi bien sur le plan national qu’international. Le marché financier se porte comme un charme. C’est en tout cas la conclusion du Comité de coordination et de surveillance des risques systémiques, qui a tenu, mardi soir, sa dix-huitième séance depuis sa création.
Regroupant Bank Al-Maghrib, l’Autorité marocaine du marché des capitaux, l’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale ainsi que la direction du Trésor et des Finances extérieures, le comité constate que «la situation du système financier se maintient au beau fixe» tant les prévisions économiques sont bien orientées.
Si la croissance du PIB devrait passer de 2,7% à 3,4% en 2025, l’inflation serait ramenée à 2,4%, après les 6,1% prévus cette année, et le déficit budgétaire se réduirait à 3,9% au cours des deux prochaines années.
De son côté, la couverture d’importation des biens et services se maintiendrait à un niveau convenable de près de 5 mois et 6 jours. Même l’endettement du pays devrait être allégé au terme de l’horizon de prévisions. Le macrostress réalisé par BAM sur la base de ces projections économiques a d’ailleurs démontré toute la résilience du système financier national. Une résilience qui concerne aussi les infrastructures des marchés aussi bien sur le plan financier qu’opérationnel. Le niveau de risque pour la stabilité financière est, au final, assez faible.
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO