Les Comores expriment leur « soutien sans réserve » à l’initiative marocaine d’autonomie
Les Comores ont exprimé, mardi lors de la réunion du Comité des 24 des Nations-Unies à New York, leur « soutien sans réserve » à l’initiative marocaine d’autonomie, qui ouvre la voie vers « un règlement positif » de la question du Sahara conformément au droit international et aux résolutions de l’Assemblée générale et du Conseil de sécurité.
« Nous tenons à réaffirmer notre soutien sans réserve à l’initiative du Royaume du Maroc dont l’objectif est l’autonomie de cette région, par l’organisation d’élections démocratiques locales réussies, ainsi que par le développement économique et social, pour un mieux-être et mieux-vivre des populations du Sahara », a déclaré le représentant des Comores à cette réunion.
Pour lui, le fait que l’initiative marocaine d’autonomie « réponde aux normes internationales en matière de dévolution du pouvoir aux populations locales souligne l’aspect volontairement inclusif du processus ».
A cet égard, il s’est félicité de la tenue des deux tables rondes de Genève avec la participation de l’Algérie, du Maroc, de la Mauritanie et du « polisario » en vue de « trouver une solution politique rapide, conformément aux résolutions 2414 et 2440 du Conseil de sécurité ».
Les Comores, a-t-il ajouté, saluent également l’engagement des quatre parties à se réunir prochainement pour une troisième table ronde, dans le même format, comme stipulé dans la résolution 2468, qui « souligne la nécessité de progresser vers une solution politique réaliste, pragmatique et durable à la question du Sahara basée sur le compromis ».
De même, le diplomate comorien a insisté sur la stricte nécessité du respect des droits de l’homme dans les camps de Tindouf et du recensement de la population vivant dans ces camps.
« Cela implique que le Haut-Commissariat pour les Réfugiés puisse agir efficacement et librement, dans le cadre de son mandat, en faveur des populations vulnérables, victimes de ce conflit qui n’a que trop duré », a-t-il dit.
A ce propos, il a pointé du doigt « les conditions de vie préoccupantes dans les camps de Tindouf » et l’absence de tout recensement de leur nombre, en violation du droit international humanitaire.
Par ailleurs, le représentant des Comores s’est félicité de la participation, pour la deuxième année consécutive, de Ghalla Bahyia et Mhamed Abba, vice-présidents des deux régions du Sahara marocain, aux travaux du séminaire et de la session du Comité des 24 (C24).