Maroc

Fès : Les chauffeurs de petits taxis sont en colère

La CNSS a décidé de rejeter l’adhésion de leur coopérative qui comprend 163 chauffeurs de petits taxis et qui date de 2012. Ces derniers ont organisé des sit-in devant le siège de l’agence à Fès.

Les coopératives ont le droit d’adhérer à la CNSS, mais ils n’ont pas le droit de faire adhérer tous les membres de la coopérative à cause de l’inexistence de la relation entre employeurs et salariés. C’est l’origine du problème qui existe aujourd’hui entre la CNSS et une coopérative des chauffeurs de taxi à Fès.

Sous le nom de «l’Union des petits taxis», cette coopérative a été créée en 2012 par Saïd Bahri, actuellement son président, qui englobe actuellement 163 chauffeurs de taxis membres. Les responsables de la CNSS ont expliqué que Saïd Bahri avait créé cette coopérative avec comme objectif l’achat et la vente de pièces détachées de voitures. Par la suite et après avoir récupéré le numéro d’affiliation de ladite coopérative, le nombre de personnes déclarées est passé de 2 à 163 personnes sans l’existence de la relation employeur-employé.

De son côté, le président de la coopérative nie ces accusations et explique que «depuis sa création, la coopérative a porté le nom de l’union des petits taxis et a déclaré ses membres en tant que chauffeurs de taxis, chose qui a été acceptée par la CNSS». Il affirme également «que la caisse aurait subi des pertes de 600.000 DH sur le compte de la coopérative durant l’année 2015 à cause des frais engendrés par l’AMO». Ce qui explique d’après lui les raisons de ce rejet.

Sur ce point, les responsables de la CNSS au niveau de la ville de Fès ont été catégoriques en rejetant cette hypothèse. Ils affirment à leur tour que «la caisse a avant tout un caractère social et reste au-delà des profits ou des pertes». Les chauffeurs réclament également la récupération de leurs points sur les cotisations ainsi que d’inclure l’année 2016 où la CNSS a arrêté de prendre en compte la cotisation des chauffeurs de taxis de la coopérative. «Suite à une rencontre organisée la semaine dernière entre les responsables de la CNSS, les autorités de la ville et les représentants de la coopérative, la CNSS s’est engagée à chercher des solutions pour résoudre ce problème qui persiste depuis début 2016, à condition de limiter les membres de la coopérative au nombre actuel de 163», précise le président de ladite coopérative. 



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