Établissements publics : État cherche managers
Plusieurs postes dans la haute administration sont à pourvoir en 2018. Voici la liste des postes les plus convoités pour cette année qui démarre.
L’année 2017 a laissé des traces dans la haute administration. Des patrons d’offices, qu’on pensait indéboulonnable, on dû rendre leur tablier (ONEE et OFPPT). Dans le sillage des conclusions de la Cour des comptes sur le programme Manarat Al Moutawassit, plusieurs hauts fonctionnaires (secrétaires généraux de ministère, directeurs centraux, etc.) ont été également démis de leurs fonctions. D’autres hauts fonctionnaires ont dû démissionner à cause de différents avec leur ministre de tutelle. Des postes de direction d’offices ou instances publiques sont aujourd’hui vacants : L’Établissement autonome de contrôle et de coordination des exportations (EACCE), l’Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption, le Laboratoire national du contrôle des médicaments, la présidence d’universités, la direction d’Académies régionales de l’éducation. Cette vacance des pouvoirs est comblée par des DG par intérim. Pour palier à cette situation, le gouvernement sera appelé à accélérer le rythme de propositions de noms à retenir pour ses postes. Mais avant, l’Exécutif devrait connaître son premier remaniement sous l’ère El Othmani.