Conseil juridique : AF legal Services veut briser les codes
Le cabinet en conseil juridique AF Legal Services, spécialisé en droit des affaires et en arbitrage international, ouvre ses portes à Casablanca. Il est dirigé par Allia Skalli, avocate aux barreaux de Paris et de New York. Son objectif : rehausser le métier en se concentrant sur le conseil aux clients. Détails.
Capitalisant sur plus de dix ans d’expérience au sein des plus grands cabinets internationaux et des banques d’affaires, en France et au Maroc, la marocaine Allia Skalli, avocate aux barreaux de Paris et de New York, ouvre, à Casablanca, le cabinet de conseil juridique AF Legal Services, spécialisé en droit des affaires et en arbitrage international. Doté de standards internationaux, ce cabinet ambitionne de révolutionner le métier du conseil juridique, puisque sa fondatrice, experte en droit des contrats, en venture capital, en fusions-acquisitions et en arbitrage international, met la priorité sur la relation client, et ce, en s’appuyant sur l’utilisation des dernières technologies, notamment les legaltechs. «AF Legal Services souhaite ainsi accompagner ses clients dans un monde qui change, en leur offrant un conseil juridique de qualité et optimisé, quel que soit le secteur d’activité où ils opèrent», affirme Allia Skalli.
Les legaltechs pour propulser le métier d’avocat d’affaires
Allia Skalli qui est, également, product owner pour des legaltechs, ambitionne de lancer ce concept sur le marché marocain. En effet, il faut savoir que, de par le monde, la profession d’avocat n’est pas épargnée par le caractère disruptif des start-ups et des legaltechs. La révolution a déjà commencé aux USA et en Europe. Certains avocats y voient un moyen de se concentrer davantage sur le conseil, qui est leur cœur de métier. Concrètement, une legaltech permet, en faisant usage de la technologie et de logiciels performants, d’offrir une large palette de services juridiques aux clients grâce à des algorithmes de génération documentaire, et pas seulement. Le but étant d’automatiser le service juridique et donc d’instaurer, de cette manière, une nouvelle relation entre le client et le professionnel du droit.
Faut-il le préciser, l’attrait pour ces formes innovantes d’exercices est encore embryonnaire au Maroc. Toutefois, Allia Skalli y tient beaucoup, estimant qu’«il est, aujourd’hui, temps de développer ce type de pratiques novatrices dans le Royaume». Le cabinet AF Legal Services veut ainsi être porteur de cette nouvelle vision sur le marché marocain, accompagner ses clients dans un monde qui change, en s’appuyant sur les legaltechs, et ainsi optimiser les coûts pour ses clients. Mais surtout se concentrer sur son activité principale, à savoir le conseil et l’accompagnement juridique des groupes industriels, des chefs d’entreprises ainsi que des jeunes fondateurs, à tous les stades de leurs projets : création, levée de fonds, cession et négociation de leurs contrats au quotidien.
Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO