Myriam Bouayad Amine : “Promouvoir la diversité de l’humour et les talents émergents”

Myriam Bouayad Amine
Co-fondatrice du festival
Le Festival du rire de Casablanca revient pour une 2e édition, les 30 et 31 mai, au complexe Mohammed V.
Le maître-mot est la convivialité. Quel est le concept de ce village autour du complexe Mohammed V ?
Le concept de ce village est de créer une expérience immersive pour le festivalier. Il vient voir un spectacle, mais également vivre une expérience plus large, au sein du village. Nous prévoyons un food court, une chilling zone avec du gaming, des jeux, des ateliers, des performances spontanées, des exposants, nos partenaires et un marché des créateurs.
Le gala est-il pensé pour soutenir les talents émergents ?
Tout à fait. Aujourd’hui, beaucoup de festivals mettent en avant des têtes d’affiche de personnes qui sont déjà des artistes vraiment confirmés. Comediablanca a voulu s’occuper de ces jeunes artistes, leur apporter un soutien, un accompagnement pour leur ouvrir les portes d’un univers très difficile d’accès. Il s’agit de leur apporter une plateforme d’échange pour être formés, guidés, pour leur permettre de partager avec des artistes établis et pour les faire briller sur une scène.
Le Comediablanca a-t-il des ambitions internationales ?
Oui, bien sûr. Cette année, nous voyons plus grand. Au-delà du fait que c’est un festival qui va accueillir beaucoup plus de festivaliers à Casablanca, nous avons l’ambition de transcender les frontières. Nous conservons l’ADN de Comediablanca, qui est de promouvoir l’humour dans sa diversité, mais en mettant en avant les talents émergents et les artistes locaux.
Fin 2025, nous proposerons une sélection nationale, des artistes marocains sur une scène parisienne. Et en janvier 2026, nous programmons un gala francophone à Abidjan, en coproduction avec Oualas, le fondateur de l’Afrique du Rire. Un partenariat que nous souhaitons étendre dans d’autres villes du continent, toujours avec Oualas.
Murtada Calamy / Les Inspirations ÉCO