Histoire sahraoui hassani : Ouverture à Laâyoune du 4e festival du film documentaire
Le rideau a été levé, jeudi soir à Laâyoune, sur la 4ème édition du Festival du film documentaire sur la culture, l’histoire et l’espace sahraoui hassani. Organisé par le Centre cinématographique marocain (CCM), en collaboration avec la région de Laâyoune Sakia-El Hamra, le club des producteurs et professionnels de l’audio-visuel et du cinéma à Laâyoune, la Wilaya de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, ainsi que la commune urbaine de Laâyoune, cette grande rencontre cinématographique de quatre jours ambitionne d’encourager les films documentaires et les productions cinématographiques dans les provinces du Sud.
Le festival vise aussi à promouvoir et faire connaître les productions documentaires traitant des différentes composantes du patrimoine culturel hassani, en tant que composante indispensable de l’identité nationale marocaine.
Il a également pour objectif de créer un espace de rencontre et d’échange entre les professionnels du cinéma dans cette région du Royaume, le but étant de renforcer le rayonnement de la civilisation, de la culture et de l’histoire du Maroc et de mettre en exergue les spécificités de l’identité marocaine.
Dans une déclaration à la MAP à cette occasion, le directeur du CCM, Sarem Fassi Fihri a souligné que cette manifestation dénote l’importance accordée par le CCM au développement de l’activité cinématographique dans les provinces du Sud du Royaume.
Sarem Fassi Fihri s’est félicité de l’important apport des productions cinématographiques des professionnels de ces provinces qui ont insufflé une nouvelle dynamique au genre documentaire.
Le CCM a, depuis 2015, mis en place deux mécanismes visant l’appui de la production cinématographique dans les provinces du Sud, à savoir la création d’un fonds dédié à l’encouragement des producteurs à fournir des travaux pleinement dédiés à la culture et au patrimoine hassani sahraoui et la formation des professionnels du cinéma de cette région de manière à développer leur production.
Il s’agit aussi de l’accompagnement et l’encadrement des jeunes tout au long de ce festival de manière à contribuer au rayonnement culturel et artistique de la région, en vue de mettre en place un cadre adéquat pour la formation des personnes passionnées du 7ème art, a-t-il ajouté. Pour sa part, le président du club des producteurs et professionnels de l’audio-visuel et du cinéma à Laâyoune, Sidi Mohamed Idrissi, s’est félicité de l’important financement du CCM pour la promotion de la culture et le renforcement de la diplomatie parallèle à travers le financement de la production documentaire dans la région.
Les documentaires en lice témoignent de la dynamique importante que connaissent les provinces du Sud, a-t-il souligné, jugeant nécessaire d’encourager le film documentaire et de diversifier ses productions. Plusieurs ateliers seront au menu de cette manifestation, axés notamment sur « Le rôle de la production cinématographique et audiovisuelle dans la défense de l’intégrité territoriale » et « L’espace Sahraoui dans le cinéma », organisés à l’initiative du club des producteurs et professionnels de l’audio-visuel et du cinéma à Laâyoune et de l’Association marocaine des critiques de cinéma. Dix films traitant de la thématique de la culture, de l’histoire et de l’espace sahraoui hassani sont en lice pour la compétition officielle de ce festival. Ces films, qui ont bénéficié du soutien à la production d’œuvres cinématographiques, concourent pour le Grand Prix et les Prix du jury, de la meilleure réalisation, meilleur montage et meilleure musique.
Les films documentaires en lice pour la compétition officielle sont « Bienvenue en enfer » du réalisateur Farid Regragui, « Contes de l’eau et du sable » de Ali Tahiri, « Echos du Sahara » de Rachid Kasmi, « L’artisanat au Maroc » du réalisateur Kouider Bennani, « Le plaisir du monde est dans sa misère » de Malika Maalainine, « L’Homme préhistorique saharien » de Rachid Zaki ainsi que le film documentaire « Vie côtoyant la mort » du réalisateur Lahcen Majid.