Voitures électriques : Un objectif de 700.000 d’ici 2030
Le Maroc ambitionne de voir circuler 700.000 voitures électriques dans les rues de ses villes à l’horizon 2030. Un écosystème dédié a été mis en place dans ce sens.
Le Maroc met à jour ses technologies automobiles, et s’impose un objectif de 700.000 véhicules électriques à l’horizon 2030. Au-delà de l’objectif primaire visant à réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles polluantes, il est également question de limiter les émissions de CO2, et mettre l’industrie automobile nationale au diapason des exigences environnementales auxquelles le royaume souscrit. Pour ce faire, un écosystème dédié à ce segment industriel a été mis en place. Il sera doté des moyens techniques, financiers et logistiques pour atteindre les objectifs visés.
Ces derniers seront portés, entre autres, par l’Alliance Renault Nissan, l’équipementier Schneider Electric, le spécialiste marocain de paiement électronique M2M et l’Agence marocaine de l’efficacité énergétique (AMEE – ex ADEREE). En effet, c’est à l’initiative de ce consortium, lancé au printemps dernier, que la mission d’intégration de véhicules électriques dans le parc automobile national a été déterminée et assumée. L’objectif, à terme, est de convertir 10% de ce parc en véhicules propres, avec une moyenne annuelle de 60.000 nouvelles immatriculations.
Les membres du consortium soutiennent conjointement la pertinence de cette approche, et entendent travailler de concert afin de faire de la transition énergétique sectorielle une réussite. Ce cap stratégique, dont l’annonce a été faite alors que la COP 22 bat son plein à Marrakech, sera couplé aux efforts fournis par les sociétés nationales de transport urbain, visant à promouvoir la mobilité durable et l’efficacité énergétique dans les transports, afin de compléter l’offre nationale en termes de dispositifs de motricité urbaine respectant pleinement les engagements environnementaux pris par le Maroc. L’exemple le plus probant est celui de la ville de Casablanca, où l’entrée en réalisation des phases II et III des nouvelles lignes de tramway en faveur de la mobilité durable font office d’opérations pilotes qui devraient être, à terme, généralisées aux autres grandes villes du royaume.