Éco-Business

Un redressement fiscal de 120 MDH

Durant le deuxième semestre, la filiale de Suez Environnement a fait l’objet d’un contrôle fiscal afférant aux exercices 2012, 2013, 2014 et 2015. Résultat, l’opérateur devra payer 120 MDH au fisc.

Lydec est à nouveau sous le coup d’un redressement fiscal. Durant le deuxième semestre, la filiale de Suez Environnement a en effet fait l’objet d’un contrôle fiscal au titre de l’Impôt sur le revenu, l’IS, la Taxe sur la valeur ajoutée, et les droits d’enregistrement et de timbre, afférant aux exercices 2012, 2013, 2014 et 2015. Verdict, le compte n’est pas bon.

La société délégataire de la distribution d’eau et d’électricité à Casablanca est donc enjointe par la Direction générale des impôts (DGI) à repasser à la caisse pour régulariser sa situation. Finalement, après plusieurs tractations, les deux parties ont trouvé un arrangement. «Au terme de ce contrôle et des échanges qui s’en sont suivis avec l’administration fiscale, Lydec a conclu avec la DGI, le 21 décembre 2016, un protocole d’accord pour le règlement définitif et irrévocable des conclusions de ce contrôle pour un montant global de 120 MDH», indique-t-on auprès de Lydec. Par conséquent, le résultat net annuel de Lydec, au titre de l’exercice 2016, sera impacté par la charge fiscale exceptionnelle correspondante. La société cotée à la Bourse de Casablanca a d’ailleurs émis un profit warning pour alerter la communauté financière.

À en croire la filiale de Suez Environnement, le résultat net annuel prévisionnel à fin décembre, hors impact contrôle fiscal et éléments non récurrents, devrait être stable ou en léger repli par rapport à l’exercice 2015. La société, qui avait clôturé le premier semestre avec un résultat net de 88 MDH, en baisse de 34% par rapport à fin juin 2015, comptait redresser la barre grâce notamment aux recettes de maîtrise d’œuvre liées à la réalisation des grands projets d’investissements. Pour rappel, l’administration fiscale avait déjà passé au scan les comptes de Lydec.

En 2014, elle a exigé la fiscalisation des ressources du «Fonds de travaux» de la société et le dépôt de déclarations d’IS et de TVA (estimées respectivement à 488 et 325 MDH, sur la période 2009-2012). Un redressement contesté par la filiale de Suez Environnement.


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