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Souss-Massa : le SRAT vise la 4e place en termes de PIB

Le Schéma régional d’aménagement du territoire, qui sera soumis à approbation lors de la session de juillet, prévoit 227 projets structurants pour quelque 217 MMDH. Grâce à ce portefeuille, Souss-Massa ambitionne de se classer quatrième en termes de PIB. Il s’agit aussi de conserver un taux de chômage inférieur à 5% et un taux de pauvreté en dessous de 2,5%.

Dans la lignée de l’article 143 de la Constitution de 201 et comme stipulé par la loi organique n°111-14 relative à la Région, le Schéma régional d’aménagement du territoire (SRAT) de Souss-Massa boucle sa phase finale. Ce document de planification stratégique régional, point de convergence des stratégies territorialisées de promotion et de développement à l’horizon 2046 (25 ans), sera soumis à étude et à approbation lors de la dernière session du Conseil régional Souss-Massa, prévu en juillet prochain. Cette version finale a déjà été soumise à la commission consultative, lors d’une réunion récemment tenue en présence de l’ensemble des acteurs de la région. Après livraison des deux premières phases, à savoir le diagnostic stratégique territorial, assorti des rapports sectoriels, et la stratégie de développement régional intégré avec le Programme d’action régional intégré (PARI), le cabinet en charge de l’étude du SRAT a achevé la troisième phase qui porte sur la charte d’aménagement et de développement territorial de la région assortie d’un projet de contrat entre l’État et Souss-Massa.

Plusieurs projets structurants
Dans le détail, le programme d’action s’articule autour d’espaces de projets et couvre la période 2022-2046. En effet, au niveau de chaque espace de projets, des problématiques propres se posent, engendrant des réponses et un projet de territoire spécifique.

Dans le cas de la Région Souss-Massa, cinq espaces géographiques ont été proposés, à savoir l’espace du Grand Agadir, l’espace couvrant le littoral, l’espace couvrant les plaines en plus des zones montagneuses et présahariennes.

Au total, le SRAT prévoit 227 projets structurants estimés à 217 MMDH dont 73 MMDH consacrés À 58 projets se trouvant dans les différents territoires. C’est le Grand Agadir qui se taillera la part du lion, soit 55,2 MMDH pour 43 projets. Il est suivi par l’espace couvrant les plaines, qui mobilisera 34 MMDH, soit 66 projets. L’espace dédié au projet présaharien, où se situe la province de Tata, mobilisera 29 MMDH pour 29 projets. Le reste sera dédié à l’espace littoral et montagneux, respectivement à hauteur de 15,7 et 9,4 MDH, avec 16 et 15 projets prévus.

Concernant la répartition sectorielle, 29% de cette somme sera allouée aux infrastructures au le transport, 23% à l’économie, l’attractivité et le développement humain, et 23% à l’environnement, à l’eau et aux énergies renouvelables. Pour le reste, 10% ont été consacrés aux équipements publics-notamment pour l’éducation et la santé- tandis que l’aménagement urbain et rural ainsi que le patrimoine et la culture accapareront respectivement 9% et 6%.

Les identités stratégiques à l’horizon 2046
Parallèlement, le SRAT a proposé d’accompagner cette stratégie de 94 mesures et 75 orientations stratégiques, sectorielles et territoriales. À l’horizon 2046, l’identité stratégique, selon le SRAT, se basera sur l’agroalimentaire en relation avec l’agriculture moderne, la pêche maritime et l’aquaculture. Parmi les principales composantes sur lesquelles se basera la région figurent aussi l’industrie touristique, l’économie du savoir et de la recherche scientifique en plus du commerce et des énergies renouvelables.

Dans ce sens, le positionnement de la région, à l’horizon 2046, résultera de plusieurs paris. Il s’agit de faire de la région le premier pôle exportateur de produits agricoles et de l’économie solidaire. La région ambitionne aussi d’être classée deuxième en matière de produits agroalimentaires et d’énergies renouvelables, mais aussi d’industrie touristique et de commerce. À la source de ces ambitions, la région veut générer 661 MMDH de PIB à l’horizon 2046, afin d’être classée quatrième en matière de création de richesse nationale. Il s’agit aussi d’attirer 200 MMDH d’investissement dont 25% d’investissements directs étrangers (IDE) et 15% de grandes entreprises, tout en conservant un taux de chômage inférieur à 5%, un taux de pauvreté en dessous de 2,5% et moins de 5% d’alphabétisme, et en réduisant les disparités territoriales de 50%.

Yassine Saber / Les Inspirations Éco


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