Pourquoi AWB est entrée dans l’univers du e-sport ? (VIDEO)

Le gaming, qui englobe la création, la diffusion et la consommation de jeux, et l’e-sport, sa déclinaison compétitive, sont devenus des leviers de croissance incontournables. Le Maroc, porté par une jeunesse connectée, des talents émergents et des politiques publiques volontaristes, entend bien jouer sa carte.
C’est tout l’enjeu de la table ronde organisée dans le cadre du Cercle des ÉCO du groupe Horizon Press. Intitulée «Gaming et e-sport : une industrie émergente à fort potentiel».
Étaient présents, Ghyzlaine Alami Marrouni, directrice exécutive en charge du Marché des particuliers et professionnels chez Attijariwafa bank, Brahim Amdouy, corporate communication and content manager chez inwi, Hicham El Khlifi, président de la Fédération royale marocaine des jeux électroniques (FRMJE) et de la Confédération africaine de e-sport, Nissrine Souissi, directrice du Développement de l’industrie du gaming et des Systèmes d’information au ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication, et Bassem Gharsalli, vice-président et country manager Afrique du Nord-Ouest chez Mastercard.
Acteur inattendu mais de plus en plus engagé dans cet univers : le secteur bancaire. Attijariwafa bank a fait figure de pionnière en mettant L’bankalik, sa banque digitale, au service du gaming. Ce produit est gratuit et pensé pour les jeunes de 12 à 35 ans.
Ghyzlaine Alami Marrouni, directrice exécutive en charge du Marché des particuliers et professionnels, explique cette incursion dans l’e-sport par la volonté de parler le langage de la jeunesse.
«Le gaming est leur mode d’expression. Nous avons voulu les rencontrer dans leur univers, les écouter, les accompagner», constate-t-elle. C’est ainsi qu’est née la Banka League, un tournoi national de League of Legends co-organisé avec la FRMJE et Mastercard. L’événement a rassemblé plus de 10.000 participants et généré près de 20 millions de vues sur les réseaux sociaux.
«C’est bien plus qu’une opération marketing. C’est une façon de rendre la banque accessible, d’ancrer la bancarisation dans des usages concrets, modernes et familiers», souligne la responsable.