Les 500 Global 2025 : les champions marocains de l’économie

Baromètre incontournable de la vitalité économique du Royaume, le classement «Les 500 Global» livre cette année encore une radiographie précise du Maroc productif. Pour sa 24e édition, placée sous le thème «Cap 2030 : entre croissance et performance», le classement publiée par Économie Entreprises et Kompass Maroc, et dont le Groupe Horizon Press est partenaire stratégie et co-éditeur, met en lumière la maturité d’une économie en pleine transformation.
Chaque année, le classement «Les 500 Global» offre un instantané saisissant de la vitalité économique du Royaume. Pour sa 24e édition, publiée par Économie Entreprises et Kompass Maroc, dont Horizon Press, acteur majeur du paysage médiatique national, est le partenaire stratégique et co-éditeur, le palmarès s’affirme plus que jamais comme un miroir fidèle du Maroc productif, à la fois solide dans ses fondamentaux et traversé par des transitions profondes.
Placée sous le thème «Cap 2030 : entre croissance et performance», cette édition met en lumière la montée en puissance d’un modèle économique désormais ancré dans la durée. Loin des cycles conjoncturels, le pays s’appuie sur des fondamentaux solides, industrialisation accélérée, diversification des exportations, réformes financières et déploiement des infrastructures, tout en affirmant sa vocation internationale.
Ce cap traduit la recherche d’un équilibre entre croissance quantitative et qualité de la performance, où les entreprises sont appelées à conjuguer rentabilité, innovation et responsabilité territoriale.
Un baromètre devenu institution
Plus de deux décennies après sa création, le classement «Les 500 Global» s’impose comme un outil de lecture stratégique du tissu économique national. Pour les entreprises, y figurer est plus qu’une reconnaissance, c’est une mesure de résilience, d’innovation et d’impact. Pour l’État et les investisseurs, c’est un thermomètre de la croissance réelle, révélant les dynamiques régionales et sectorielles du pays.
Hassan Alaoui, directeur de publication du groupe Économie Entreprises, rappelle l’essence de ce projet, «le classement Les 500 Global est à la fois un miroir et un révélateur. Il reflète les mutations de l’économie marocaine et valorise la contribution réelle des entreprises à la dynamique nationale».
Une vision qui, au fil des ans, a fait de cette publication un repère incontournable pour comprendre la trajectoire du Maroc économique.
Des géants au sommet
En tête du classement global, OCP S.A. conserve son statut de locomotive nationale avec un chiffre d’affaires de 96,9 milliards de dirhams. Le groupe phosphatier reste l’un des piliers de la stratégie industrielle et énergétique du Royaume, symbole d’un capitalisme national tourné vers la durabilité.
Derrière lui, Renault Maroc (63 MMDH) confirme la vigueur du pôle automobile de Tanger, désormais fer de lance des exportations marocaines. L’ONEE (42,5 MMDH) incarne la consolidation du réseau énergétique national, tandis que Maroc Telecom (36,7 MMDH) et Attijariwafa bank (34,5 MMDH) bouclent un quinté qui illustre l’équilibre du modèle marocain entre industrie, services et infrastructures.
Des régions qui comptent
L’une des forces de cette édition est d’avoir poursuivi la décentralisation du palmarès, avec des déclinaisons régionales révélant les pôles émergents du pays. À Casablanca-Settat, OCP, Attijariwafa bank et Afriquia SMDC réaffirment la suprématie économique de la métropole, où se concentre près de la moitié du PIB industriel.
Dans le nord, Renault Maroc, l’Agence Spéciale Tanger Med et Aluminium du Maroc incarnent le dynamisme d’un territoire devenu plateforme logistique et industrielle mondiale.
À Souss-Massa, COPAG, Gazafric et le Comptoir Agricole du Souss symbolisent la réussite d’un modèle agricole intégré et tourné vers la transformation locale. Enfin, à Marrakech-Safi et Fès-Meknès, la diversité du tissu économique, allant du tourisme à la logistique en passant par le textile, traduit l’élargissement des bases régionales de la croissance.
Les secteurs moteurs du Maroc
Les classements sectoriels offrent, cette année encore, un panorama saisissant des équilibres économiques. Dans l’agroalimentaire, Cosumar, COPAG et Lesieur Cristal maintiennent leur domination, portées par une demande intérieure robuste et une montée en gamme des productions locales.
Le secteur des assurances se consolide autour de Wafa Assurance, CIMR et Royale Marocaine d’Assurances, preuve de la solidité du système financier marocain. Dans l’automobile, Renault Maroc, la Centrale Automobile Chérifienne et Auto-Hall confirment la puissance exportatrice de la filière.
Les banques, quant à elles, affichent une remarquable stabilité, Attijariwafa bank, BCP et BMCE Bank of Africa dominent un paysage en pleine digitalisation. Enfin, dans le numérique, Maroc Telecom, Orange Maroc et Intelcia s’imposent comme les fers de lance d’un écosystème en pleine mutation vers les services à haute valeur ajoutée.
Cap sur 2030
À travers ses tableaux, ses analyses et ses débats, cette 24e édition se distingue par sa capacité à projeter l’économie marocaine vers 2030, horizon stratégique où se rejoignent les ambitions industrielles, énergétiques et sociales du pays.
De la montée en puissance des énergies vertes à la digitalisation des services, de la consolidation bancaire à l’essor du Made in Morocco, les 500 Global 2025 témoignent d’une conviction que la croissance du Maroc ne se mesure plus seulement en chiffres, mais en capacité collective à construire la performance durable.
La caravane des territoires
Au-delà du palmarès, l’édition 2025 s’accompagne d’une caravane régionale qui a débuté à Tanger le 23 octobre, avant de se poursuivre à Agadir le 27 octobre, puis à Casablanca le 3 novembre. Ces rencontres visent à connecter le classement au terrain, à réunir décideurs publics, investisseurs et chefs d’entreprise autour des enjeux de compétitivité régionale.
À chaque escale, la caravane invite à réfléchir à la performance collective, encourager l’investissement privé, accompagner la montée en puissance des PME et consolider l’ancrage régional au sein de la dynamique nationale. Cette dimension participative confirme la volonté des organisateurs de faire des 500 Global un mouvement économique à part entière.
Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO







