Le secteur privé au cœur de développement des provinces du Sud
Le nouveau modèle de développement représente un nouveau départ pour le développement des provinces du Sud et un mécanisme d’application et d’accélération de la régionalisation avancée, a précisé Mohamed Hassad, le ministre de l’Intérieur, à l’issue du Conseil des ministres, présidé, samedi à Laâyoune, par le roi Mohammed VI.
Le modèle se base, dans son volet économique, sur la valorisation des ressources naturelles et l’investissement de leurs revenues au profit des populations locales, notamment dans les secteurs de la pêche maritime, de l’agriculture, du tourisme, de l’artisanat, des phosphates et des énergies renouvelables, a expliqué le ministre.
Le secteur privé aura un rôle essentiel dans la réalisation de ces projets, d’un coût d’environ 42 milliards de dirhams (MMDH), soit 54% de l’enveloppe globale allouée au modèle de développement des provinces du Sud, à savoir, 77 MMDH. La contribution de l’État est estimée à 30,7 MMDH et celle des régions à 4,7 MMDH.
L’ensemble des projets figurant dans ce programme seront réalisés durant la période 2016-2022.
Et d’ajouter que dans le cadre de la participation de l’État à la mise en œuvre de la régionalisation, des ressources financières estimées à 19 MMDH seront réparties entre les trois régions du Sud, lors des 12 années à venir, à hauteur de 7 MMDH pour Laâyoune-Sakia Al Hamra, 6,6 MMDH pour Dakhla-Oued Eddahab et 5,5 MMDH pour Guelmim-Oued Noun.