Éco-Business

Immobilier : Les prix se maintiennent

Les prix continuent globalement de se stabiliser, au vu des prix de vente qu’affichent les différentes villes.

Les prix moyens de l’immobilier au m2 ont affiché une quasi-stagnation à fin juillet 2016 par rapport au mois précédent, selon les données du baromètre Mubawab du mois de juillet. «Après le  ramadan, la reprise recommence de plus belle car, dans le secteur immobilier, les prix continuent de se stabiliser de façon globale lorsque nous regardons les différents prix de vente qu’affiche la plupart des villes», souligne le management du site d’annonces immobilières.

En effet, par rapport à juin, le prix de vente des appartements de la ville de Casablanca a augmenté de 0,82%, soit 16.440 DH le mètre carré. «Contrairement au mois de juin, on peut dire que les prix commencent à se stabiliser dans presque tous les quartiers de Casablanca», est-il indiqué. La hausse des prix a aussi concerné les villes de Tanger et Rabat qui, respectivement, affichent un taux de variation de 0,95% et 0,34%.

En effet, l’activité immobilière est dynamique dans la ville de Tanger en cette période d’été. À Rabat, en revanche, bien que de nombreux quartiers de la ville présentent une régression, le prix de vente de certains quartiers, plus chers -à partir de 11.500 DH le mètre carré- ont connu des hausses, ce qui a induit une augmentation de la moyenne des prix de la ville.

Fès,  la plus forte hausse
C’est aussi le cas de la ville de Fès qui, au mois de juillet, s’est hissée à la tête du classement, en termes d’augmentation des prix. De 6.052 DH le mètre carré au mois de juin, le prix de vente est passé à 6.388 DH le mètre carré en juillet, soit une augmentation de 5,55%. À l’opposé, Marrakech et Agadir ont enregistré des baisses de, respectivement, 1,06%% à 14.219 DH et de 5,39% à 10.626 DH le mètre carré. Toutefois, en comparant les demandes de vente d’appartements et celles de locations saisonnières, on se rend compte que les secondes sont plus élevées au mois de juillet.

Ainsi, selon les données du baromètre de juillet, Agadir et Cabo Negro présentent les plus importants pourcentages. Effectivement, sur une demande de 20%, 65% de celle-ci se situe hors du Maroc, autrement dit, elle émane des visiteurs étrangers. Concernant Cabo Negro, sur une demande de 22%, 80% émane des résidents Marocains. Précisons que cette hausse de la demande saisonnière s’explique tout d’abord par cette période de vacances qui accueille nombre de visiteurs étrangers, puis par le retour des MRE et, enfin, par les touristes Marocains (nationaux). 


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