Éco-Business

Entrepreneuriat. Bank Of Africa : l’incubateur Blue Space sur la bonne voie

Le groupe Bank Of Africa a innové, dès 2009, avec la mise en place de Services non financiers en faveur de l’entrepreneur et le lancement de l’Observatoire de l’entreprenariat, structure basée sur un écosystème intégré d’une soixantaine de partenaire publics et privés.

Engagé dans la promotion de l’entrepreneuriat, le groupe Bank Of Africa a lancé un ensemble d’outils impactants en termes de création de valeur pour sa communauté. Un site Internet regroupe l’ensemble de l’information financières et extra-financière pour le porteur de projet tandis qu’un ensemble de formations certifiantes et personnalisées ont été mises en place avec les universités partenaires. Des modules de mentorat sont également proposés, ainsi que des cycles de networking. Toujours dans le cadre de sa stratégie d’accompagnement à l’entrepreneuriat, le groupe bancaire a également lancé le Programme Blue Space, qui cible directement les porteurs de projet les plus impactants, en termes d’innovation ou de création de valeur ajoutée. Bank Of Africa a ainsi défini, avec ses partenaires régionaux, un programme d’incubation exclusif, qui peut durer jusqu’à 5 ans, de la pré-incubation au développement de l’entreprise.

«L’originalité de notre approche réside dans la possibilité d’accompagner nos partenaires sur des structures déjà existantes, et partager ainsi notre modèle de gestion d’incubateur. Par ailleurs, notre modèle d’incubation permet de remonter de nombreux enseignements qui seront ensuite généralisés à l’ensemble des TPE formées», affirme Mamoun Tahri-Joutei, directeur central du Centre d’intelligence économique de Bank Of Africa.

Les premiers incubateurs Blue Space ont été mis en place sur Casablanca – ISCAE et Université Hassan II – en mode pilote, avant de se généraliser dès 2021 dans les régions avec les universités et les Centres régionaux d’investissement. Les résultats sont encourageants puisque les programmes de formation se sont traduits par des créations d’emploi au sein des TPE soutenues – 3 à 4 recrutements en moyenne – et une croissance du chiffre d’affaires pour 60% de l’échantillon du programme. «Il y a également eu des externalités positives au travers du renforcement du capital social entre TPE formées. Leur mise en réseau – networking – a permis à ces entreprises de contracter entre elles, en toute confiance, pour des moments significatifs», renchérit notre interlocuteur dans cette perspective. «Il existe déjà une question de Mindset, pas forcément liée à la culture entrepreneuriale, mais au fait d’accepter l’idée que tous les porteurs de projet ne seront pas des entrepreneurs», explique Mamoun Tahri-Joutei. 1% des idées se transforment en entreprises et à terme, seule 0,3% de ces compagnies dépasseront les cinq années d’existence. «L’entreprenariat doit se matérialiser par un impact positif via la création de valeur et la réponse à un besoin et pas uniquement à des services d’intermédiation», ajoute-t-il. Dans le même temps, l’accompagnement financier et non financier est central. Dans le détail, pour le premier, un financement en equity est une approche optimale pour des projets qui comportent souvent du risque. Pour le second, la mise en place d’un répertoire des structures et experts pouvant consacrer du temps et de l’énergie en accompagnement serait pertinent.

Sanae Raqui / Les Inspirations éco Docs


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