Écosystème startup : une offre sur mesure pour les porteurs de projets

La stratégie digitale 2030 commence à se matérialiser, notamment au niveau de l’écosystème de startups, avec le lancement d’un appel à manifestation d’intérêt pour l’offre «Startup venture building». L’objectif est de proposer un accompagnement complet durant les différentes phases de développement des startups bénéficiaires.

Le ministère de la Transition numérique ne fait pas dans la demi-mesure. Aussitôt lancée, la stratégie Morocco digital 2030 met ses projets à exécution, en tout cas en ce qui concerne l’écosystème startup.  Un appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour l’offre «Startup venture building» a ainsi été lancée dans ce sens.

Un accompagnement de bout en bout
Pour chapeauter cette opération, Tamwilcom se chargera de sélectionner les opérateurs tels que les incubateurs et les accélérateurs. Dans le détail, cette démarche permet à ces structures de bénéficier de subventions du ministère dans la perspective d’élaborer des programmes de qualité adaptés et conçus en adéquation avec les besoins du marché marocain afin d’offrir un soutien optimal et efficient aux startups.

Selon la tutelle, les opérateurs retenus auront pour mission de sélectionner les startups nationales selon des critères prédéfinis et de les accompagner dans leur développement. Ils seront également chargés de gérer et de distribuer les subventions qui leur sont destinées, telles que les bourses de vie et d’incubation ainsi que les prêts d’honneur. In fine, l’objectif est d’offrir un accompagnement structuré et personnalisé aux startups à chaque étape de leur développement, tout en renforçant leurs compétences entrepreneuriales et en les aidant à atteindre leurs objectifs.

Il s’agit également de simplifier et de réduire les délais des procédures de demande et de distribution des subventions, conformément à la vision de la stratégie nationale. À noter que deux profils d’opérateurs intégrés sont ciblés.

D’une part, les accélérateurs, studios ou venture builders, qui offrent à la fois des programmes d’accompagnement structurés et du financement en capital ; et d’autre part, les opérateurs spécialisés, notamment les structures d’incubation, qui se concentrent exclusivement sur l’accompagnement sans proposer de financement en capital. Outre les opérateurs nationaux, l’AMI s’adresse également aux acteurs internationaux afin de bénéficier de leur expertise en la matière.

Préalablement au lancement de cet AMI, le ministère délégué chargé du Budget a procédé à la signature d’une convention avec ses partenaires, à savoir Tamwilcom, la CDG et CDG Invest, laquelle annonce l’opérationnalisation de l’offre «Startup venture building». À noter que le volet relatif au financement revêt une importance capitale, car il représente un frein pour le développement de projets innovants.

Maryem Ouazzani / Les Inspirations ÉCO