Éco-Business

Digitalisation des services. Zouhair Chorfi insiste sur la formation

Dès  l’ouverture de la 4ème édition de la Conférence des instituts des finances publiques (CIFP), organisée à l’initiative du Réseau des instituts des finances publiques d’Afrique, Moyen Orient et Caraïbes, le secrétaire général du ministère de l’Économie, des finances et de la réforme de l’administration, Zouhair Chorfi a évoqué les difficultés qui entravent le passage au numérique.

C’est dans cette lignée que Zouhair Chorfi a appelé à réfléchir sur les défis de la transformation digitale et les actions d’accompagnement en matière de renforcement des compétences et de développement des capacités. Le secrétaire général a appelé les différentes institutions et organismes publics à accorder une attention particulière aux politiques de formations adaptées au renforcement des compétences des acteurs de cette digitalisation, allant de la conception de la stratégie digitale jusqu’à la sensibilisation et l’information du personnel.

Pour le secrétaire général, la numérisation du service public a imposé des mutations des modes de gestion qui requièrent de nouvelles compétences pour la maîtrise des métiers relevant du numérique. Il s’est, toutefois, dit convaincu que l’essaimage graduel de la digitalisation dans le secteur public, en particulier des finances publiques, ouvre de nouvelles voies et crée de nouvelles opportunités devant la formation et la formation continue dans les différentes administrations nationales.

« Le passage au numérique ne se réduit pas à l’implémentation de nouvelles technologies digitales, mais passe aussi par l’instauration d’une culture du digital au sein de l’administration publique« .

De son côté, l’ambassadeur directeur général de l’Agence marocaine de coopération internationale (AMCI), Mohamed Methqal, a indiqué que l’organisation de cette conférence témoigne de l’importance que le Maroc accorde à la volonté de renforcer et partager son savoir-faire avec les pays partenaires. Il a dans ce sens, fait remarquer que la digitalisation n’est plus un choix mais une nécessité pour la conception, la mise en œuvre et l’évaluation des politiques publiques et des différents projets de développement socio-économique et climatique.

Dans ce contexte, l’ambassadeur de l’AMCI a mis en relief l’importance de la thématique choisie pour cette 4ème édition  qui met en exergue les défis auxquels le monde et les régions respectives des pays partenaires font face.

Cette conférence s’est soldée par la signature d’une convention entre l’AMCI et le Réseau des instituts des finances publiques d’Afrique, Moyen Orient et Caraïbes, constitué actuellement de 29 pays membres dont 25 pays africains, ce réseau ambitionne de s’étendre à tous les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Moyen Orient, désirant œuvrer collectivement pour voir se réaliser la vision stratégique du réseau.


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