Éco-Business

Démarrage réussi pour l’Agence de développement numérique

L’Agence de développement du numérique a tenu son premier Conseil d’administration en adoptant son plan d’action et son budget 2018. Un pas de géant pour inscrire les technologies numériques dans l’ADN de l’économie nationale.

Il n’aura pas fallu beaucoup de temps pour que l’Agence de développement numérique (ADN) se mette au travail. C’est seulement en août dernier que le projet de loi portant création de cette entité a été adopté à l’unanimité par les députés, un an après l’adoption du Plan Maroc digital 2020. Ce dernier, est-il besoin de le rappeler, est venu à la rescousse des couacs du Plan Maroc Numeric 2013. C’est donc vendredi à Rabat que la première session du Conseil d’administration de l’Agence de développement numérique a été tenue sous la présidence du chef de gouvernement.

Le conseil a adopté le projet de plan d’action de l’agence, son projet de budget 2018, ainsi que son organigramme. Il a également approuvé le statut du personnel, le régime des contrats, la création de deux comités issus du Conseil d’administration, l’un en charge de l’audit et l’autre de l’innovation et l’investissement. Ainsi, l’ensemble des structures de la nouvelle agence sont installées pour un bon démarrage en 2018 qui sera sans conteste l’année d’implémentation du digital dans tous les aspects de la vie publique. Dans ce sens, Saâd-Eddine El Othmani a souligné l’importance que revêt désormais le domaine numérique dans l’économie mondiale et dans la vie des individus. Il a, par ailleurs, évoqué la contribution tangible de ce secteur à la promotion des services publics et à la consolidation de la compétitivité des entreprises opérant dans le secteur des nouvelles technologies.

Le chef de l’Exécutif a mis l’accent sur l’importance d’une vision claire pour dégager les besoins du pays dans ce domaine et de tirer pleinement profit des évolutions du digital dans les secteurs productifs. Car malgré le développement notable des technologies de l’information et de la communication au Maroc, le gap numérique est toujours présent, surtout au niveau des PME qui n’ont pas encore connu une réelle transformation numérique. El Othmani a expliqué que la création de l’agence de développement numérique, qui incarne une institution publique dirigée par les représentants des secteurs public et privé et les experts du domaine, est de nature à parachever l’écosystème de gouvernance de ce secteur. Il a appelé à la mise en place d’un plan d’action permettant la mise en œuvre des bases de la stratégie numérique dans le cadre d’une approche participative.  



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