Éco-Business

Croissance : Vers un nouveau modèle économique

Des experts ont planché, les 2 et 3 juin à Skhirate, sur les atouts et points faibles de l’économie nationale. Des recommandations ont été émises afin de relancer la croissance.

Au terme de deux journées de débats, le colloque organisé les 2 et 3 juin par l’Association des membres de l’inspection générale (AMIF) et le ministère de l’Economie et des Finances a accouché de plusieurs recommandations. Ainsi, pour l’entrée du Maroc dans le concert des pays émergents, il faut un nouveau modèle économique qui devrait reposer sur trois principaux piliers : l’instauration d’un climat de sécurité et de stabilité ; la mise à niveau du capital humain ; et la promotion d’une gouvernance efficace autour d’institutions fortes et compétentes. En somme les axes que le souverain a définis dans son discours du 20 août 2014.

«Ce modèle devrait intégrer l’accélération de la mise en place de chantiers structurants permettant au Maroc d’intégrer le club très fermé des pays émergents», indiquent les organisateurs. Pour définir ce modèle, plusieurs équations devraient être considérées : des réseaux d’infrastructures d’envergure vs des liaisons routières à caractère social ; des projets nouveaux vs des projets de maintenance ; l’accompagnement des grands pôles sectoriels vs la prise en compte de la répartition équitable des ressources ; la libéralisation des services publics vs la sauvegarde des services déficitaires…Le modèle en question devrait également intégrer la dimension écologique en veillant à la préservation des ressources, le respect de la culture et du savoir-faire ancestral. Le Maroc ne manque pas d’atouts pour faire face à ces défis.

D’ailleurs, les principaux points forts sur lesquels le royaume peut se baser pour mettre en œuvre son nouveau modèle de développement ont été clairement identifiés durant ce colloque. Il s’agit notamment de la stabilité politique et situation géostratégique exceptionnelle favorables au développement des investissements étrangers; des infrastructures de qualité (Port Tanger Med, centrale thermodynamique, TGV, station photovoltaïque d’envergure, etc.) ; de l’ouverture de l’économie sur l’international et accords de libre-échange (51 accords) permettant d’attirer les investisseurs ; du capital humain jeune ; du secteur financier solide…Il faudra donc mettre en musique ces atouts et les traduire en leviers de développement.  


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