Éco-Business

Covid-19: Comment RAM et ONDA maintiennent la flotte au sol

Sur le tarmac de l’aéroport international Mohammed V à Casablanca, une soixantaine d’appareils de types différents sont aujourd’hui cloués au sol.

La crise du Coronavirus est venue à bout de l’activité aérienne de par le monde et, bien évidemment, la compagnie nationale se trouve également touchée de plein fouet par cette crise sans précédent.

Néanmoins, même si l’activité est quasiment à l’arrêt et que le business est en berne, il n’empêche que l’ensemble de la logistique, flotte et équipements annexes, doit faire l’objet de maintenance, de façon permanente. Un fardeau et un surcoût qui s’ajoutent ainsi aux retombées déjà catastrophiques sur l’activité de la Royal Air Maroc.

Car, même cloué au sol, chaque appareil doit subir un ensemble d’interventions de maintenance de façon quotidienne et hebdomadaire. Des inspections techniques sur les avions sont par exemple opérées, tous les trois jours au moins, pour s’assurer que les réacteurs qui indiquent la vitesse et l’altitude sont protégés contre une invasion d’insectes.

Les mécaniciens purgent l’humidité qui s’accumule dans le réservoir de kérosène et, deux fois par mois, ils soulèvent l’avion afin de contrôler l’état des pneus et éviter qu’ils ne soient déformés.

En résumé, toutes les semaines, chaque avion nécessite vingt heures de travail pour être apte à décoller dans trois à quatre heures maximum.

Pour ce faire, les pistes d’atterrissage et de décollage sont inspectés quotidiennement et les oiseaux qui errent dans les alentours sont mis « hors d’état de nuire ».

Il faut rappeler que des vols de frêt continuent à animer l’espace aérien.

Amine Saadaoui



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