Conjoncture : les services marchands en hausse, stabilité du commerce de gros
Les anticipations des chefs d’entreprise pour le 3e trimestre 2024 tablent sur une hausse pour les services marchands non financiers et sur une stabilité des ventes du commerce de gros. C’est ce qui se dégage de la dernière enquête trimestrielle de conjoncture du HCP auprès des entreprises opérant dans les deux secteurs.
À l’instar du 2e trimestre, les anticipations des dirigeants du secteur des services marchands non financiers pour le 3e trimestre 2024 tablent sur une hausse. Elles révèlent ainsi une augmentation de l’activité globale, pour 56% d’entre eux et une baisse pour 16%, selon l’enquête trimestrielle de conjoncture du HCP réalisée auprès des entreprises opérant dans les secteurs des services marchands non financiers et du commerce de gros.
Ces appréciations portent sur l’évolution de l’activité au cours du 2e trimestre 2024 et sur les anticipations pour le trimestre suivant.
Sur ce dernier point, les anticipations à la hausse seraient dues, d’une part, à la hausse de l’activité prévue dans les branches des transports aériens, de l’entreposage et services auxiliaires des transports en plus des transports terrestres et transport par conduites et, d’autre part, à la baisse de l’activité prévue dans les branches des activités de location et location-bail ainsi que les activités de poste et de courrier.
À noter que 49% des chefs d’entreprise de ce secteur prévoient une hausse de la demande et 26% une augmentation des effectifs employés.
Optimisme
Pour le secteur du commerce de gros, les anticipations de 73% des grossistes affichent une stabilité du volume global des ventes pour le 3e trimestre 2024, et une hausse selon 18% d’entre eux. Selon les résultats de l’enquête, cette évolution serait principalement attribuable à la hausse prévue des ventes dans le commerce de gros de produits alimentaires, de boissons et de tabacs, le commerce de gros de biens domestiques et les autres commerces de gros spécialisé.
À noter cependant la baisse prévue des ventes dans le commerce de gros d’équipements de l’information et de la communication ainsi que dans le commerce de gros de produits agricoles bruts et d’animaux vivants. Quant aux commandes prévues pour le T3 – 2024, elles seraient d’un niveau normal selon 79% des chefs d’entreprise. L’emploi connaîtrait une stabilité des effectifs, selon 82% des grossistes.
Services marchands non financiers : une hausse selon 68% des dirigeants
Par ailleurs, les appréciations des chefs d’entreprise au titre du 2e trimestre 2024, notamment pour le secteur des services marchands non financiers, aurait connu une hausse, selon 68% des patrons et une baisse, selon 15%.
Cette évolution résulterait de la hausse des activités au niveau des branches des télécommunications, des transports aériens et des transports terrestres et transport par conduites, et ce, en dépit de la diminution d’activité enregistrée dans les branches des activités immobilières, des activités de poste et de courrier et de la programmation et diffusion.
Le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) du secteur se serait établi à 70%. Les carnets de commandes du secteur se seraient situés à un niveau normal pour 74% des patrons. L’emploi aurait connu une augmentation selon 35% d’entre eux, et une diminution selon 22%.
Stabilité des ventes du secteur du commerce de gros
De même, pour les ventes du secteur du commerce de gros sur le marché local, elles auraient connu une augmentation selon 28%, et une stabilité selon 64% des grossistes. Cette évolution serait la résultante de la hausse des ventes dans le commerce de gros d’autres équipements industriels, le commerce de gros de produits alimentaires, de boissons et de tabacs» et les autres commerces de gros spécialisés et de la baisse des ventes dans le «Commerce de gros d’équipements de l’information et de la communication. L’emploi aurait connu une stabilité selon 86% des chefs d’entreprise. Les stocks de marchandises se seraient situés à un niveau normal, selon 88% des grossistes, et la tendance observée des prix de vente aurait affiché une stabilité, selon 80% d’entre eux et une baisse, selon 11% d’entre eux.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO
