Commerce. Une hausse de l’activité attendue au 3e trimestre
C’est ce que révèlent les résultats des enquêtes trimestrielles de conjoncture du Haut-commissariat au plan auprès des chefs d’entreprises des secteurs des services marchands non financiers et du commerce de gros.
Le Haut-commissariat au plan (HCP) vient de rendre publics les résultats de ses enquêtes trimestrielles de conjoncture auprès des chefs d’entreprises du secteur des services marchands non financiers et de celui du commerce de gros. Et selon leurs anticipations pour le 3e trimestre, les patrons s’attendent à une hausse globale de l’activité.
Dans le premier secteur, la hausse de l’activité -projetée par 27% des commerçants contre 12% qui s’attendent plutôt à une baisse- serait due, d’une part, à l’amélioration prévue des activités du «Transport aérien», de l’«Entreposage et services auxiliaires des transports» et de l’«Hébergement» et, d’autre part, à la baisse prévue des «Activités de location et location-bail» et de la «Programmation et diffusion». Dans cette perspective, 66% des chefs d’entreprises anticipent une stabilité de la demande et 82% une stagnation des effectifs employés. Dans le commerce de gros, la proportion d’optimistes est plus importante.
En effet, ce sont 34% des grossistes qui anticipent une hausse du volume global des ventes pour le 3e trimestre 2018. Cette augmentation serait principalement induite par la hausse des ventes dans les branches «Commerce de gros d’autres équipements industriels», «Commerce de gros non spécialisé» et «Commerce de gros de biens domestiques».
Et selon 21% des commerçants actifs dans ces branches, les commandes prévues pour le 3e trimestre seraient supérieures à la normale, tandis que 60% d’entre eux, la majorité, s’attendent à un niveau de commande normal. Quoi qu’il en soit, 75% des grossistes se sont accordés sur le fait que l’emploi devrait connaître une stabilité des effectifs. Cela revient à dire que la hausse du volume des ventes attendue ne serait pas suffisamment vigoureuse pour enclencher des recrutements, et donc des créations d’emplois. D’ailleurs, ce sont pratiquement les mêmes tendances qui ont été observées au 2e trimestre puisque, pour 82% des grossistes, l’emploi était resté stable.